Re: La Peste: Le départ vers Paris [RP]

Le Corniaud Ven 4 Jan - 1:31

Le Corniaud qu'on l'appelait ! Un physique grossier est un caractère des plus mauvais, rien de bien réjouissant. Ayant suivit le cortège depuis Beauvais, un baton de marche dans une main et son sac de voyage dans l'autre, il n'avait cessé de marcher, la tête de basse. Mangeant un petit bout de pain accompagné d'un petit bout de sauciflard lors des rares poses.

Ignorant complètement les conséquence de celle que l'on appelait la Peste, il c'était retrouvé dans ce cortège par le plus grand des hazards et lui même l'ignorait encore comme s'il était complètement passif à tout ce qui se passait...

Et voilà que la halte venait tout juste de toucher à sa fin, les personnes se levèrent une à une, reprenant la route à pied, d'autres encore avaient un moyen de locomotion bien plus pratique qu'était la charrette...

« Quel bande de flémards ! » Murmura il en regardant les quelques charrettes qui étaient déjà en route.

Il regardait les personnes se trouvant à ses cotés, ignorant les ordres qui étaient donnés aux quelques soldats qui les accompagnaient...

Mais le Corniaud était sûr d'une chose, son ventre criait encore famine et il ferait mieux d'arriver vite à Paris pour pouvoir se remplir la pense !

Viridiana Ven 4 Jan - 16:05

Viridiana hausse les sourcils en entendant sa cousine sermonner le capitaine, elle lui lance un regard froid, mais avant d'aller lui remettre quelques plumes en place, elle répond aimablement à Messire Pathard..

veuillez excuser ma cousine, messire, sa réaction m'incite à penser que l'énervement est à son comble, nous allons nous mettre en route, il semble que l'initiative de transporter des marcheurs fatigués soit suivie par les gardes, je vous suis vers mon exubérante Cousine afin de lui rappeler qu'on ne conteste pas les ordres du prévôt!

Viridiana talonne délicatement les flancs d'Alezane, elle s'arrête devant Ago et lui dit simplement..

Inutile de monter sur tes grands chevaux Cocotte, je sais ce que j'ai à faire, le capitaine a le sens de l'humour, tu as beaucoup de chance, tu m'obligeras si tu pouvais diriger ton groupe vers la tête du convoi, ainsi je t'aurai à l'oeil, diablotine!...Viri ne peut s'empêcher de sourire...

Viri suggère au capitaine d'ordonner à ses soldats de constituer un cordon de sécurité autour du convoi, tandis qu'elle en prendra la tête...

Capitaine, si vous voulez vous joindre à moi en tête du convoi, ce sera avec plaisir!

Viri jette un dernier regard sur le rassemblement, elle fait un grand mouvement avec le bras en guise de signe pour faire comprendre qu'on se remet en chemin!

C'est parti! se dit-elle soulagée.

fineasse Ven 4 Jan - 22:40

L'ordre du départ avait été lancé, elle fit le tour du groupe à cheval pour s'assurer, puis retourna vers ses soldats, se mettant bien en face d'eux, elle parla fort pour que chacun entende bien, ce qu'elle avait à dire.

Soldats, vous allez vous placer de chaque coté du groupe à une distance raisonnable l'un de l'autre, afin d'assurer une escorte sur pour toutes ses personnes. Je ne veux aucun trouble et une garde coordonnée.Nous devons arriver vite à Paris, et je ne veux pas de trainard .A vos poste.

Elle jeta un coup d'oeil du coté du capitaine et vit qu'il était toujours en train de parler avec la prévôt.
Tournant la tête, elle vit quatre de ses gardes tirer au flanc.
Certain doivent être sourd, pensa t'elle, elle chuchota à l'oreille de Thomas:

Accroche toi bien.

Elle partie au galop vers leur direction et arrêta net son cheval devant eux.

Vous croyez-vous en vacance, ou pensez-vous que mes ordres ne sont pas des plus intéressant ? Vous avez peut être mieux à faire?

Elle s'arrêta un instant, les regardant bien en face.

Alors maintenant ouvrez bien vos oreilles, car je ne le répèterai pas une deuxième fois. Vous allez bouger vos fesses et vous placer à la fin du convoie, pour assurer la sécurité jusqu'à notre arrivée à Paris. Et ne vous avisez plus de désobéir à mes ordres.
Je verrai ce que je ferai de vous à notre arrivée........

Elle fit tourner son cheval et repartit le long du groupe pour vérifier que tout les gardes étaient bien en place.
Si tout se passait sans encombre, ils seraient à Paris demain.
Elle remonta le groupe à la recherche de son capitaine.

Capitaine tout est en ordre, si nous continuons à se rythme, je pense que nous serons à Paris dés demain soir.

Elle le salua, ainsi que la prévôt

Le Corniaud Sam 5 Jan - 2:37

Le Corniaud continuait à marcher, ne prenant pas garde aux soldats qui avaient formés une véritable escorte en quelques secondes à peine...

Ce ne fut que le bruit d'une épée cognant contre une armure juste sur sa droite qui le sortit de ses pensées. Regardant à sa droite, il vit un homme d'arme, une armure recouvrant l'intégralité de son corps et un casque posé sur son crane. Le soldat était fort bien équipé, il tenait fièrement un bouclier dans sa main droite sur lequel figurait les armoiries de l'Ost Islois. Et sagement rangée dans son foureau, une épée sûrement toute neuve et à en croire la charure du jeune soldat, celle si ne dut encore jamais avoir servit...

Il s'approcha donc de celui si, un sourire sur le visage, il colla presque le soldat qui ne répliqua pas puis ne manquant pas de lui faire sentir sa délicieuse haleine sentant à plein nez le fromage et le vin il lui dit.

" Poutiou ! En v'la une belle armure qu'elle est belle ! "

Il donna quelques petites tappes sur la dite armure pour voir si elle était résistante puis le soldat donna un vif coup d'épaule au corniaud qui s'éloigna d'un pas ou deux sur le coté.
Mais plus déterminé, il se rapprocha à nouveau vers le soldat.

" Doucement l'ami, je veut juste causer un peut avec toi. T'sais, en cas de guerre j'suis pas convaincu que tout ton attirail pourrait te sauver la vie, rien que pour courir c'est pas pratique avec ton armure la ! Et puis ton épée doit être bien trop lourde, un simple manche en bois pourrait... "

Puis il se sentit à nouveau propulser sur le coté, bousculant quelques personnes au passage avant de dire au soldat qui continuait sa route.

" Alors c'est comme sa, on protège le peuple mais on s'y intéresse pas ! "

Il ramassa un caillou sur le sol qui lanca en direction du soldat mais celui si vint se perdre dans les fourrées sur le bord du chemin.

" Non de diou de soldat de pacotille ! "

Il finit par relâcher son attention du soldat jusqu'à se que son regard se pose sur un sac de voyage d'une passante qui venait tout juste de le dépasser. son sac étant à moitié déchiré laissait entrevoir une petite bourse.

Regardant autour de lui, il se mit à marcher juste derrière cette femme, la main prête à plonger dans le dit sac pour en extraire cette petite bourse...

pathard Sam 5 Jan - 20:34

Le temps de la marche avait donc repris et avec lui celui de la vie de vagabonds des chemins.

Juste derrière lui les ordres fusaient et le brut des hommes d’armes résonnait à ces oreilles.
Son second faisait les choses en grands et le sourire qu’il affichait montrait aussi bien ses crocs de carnassier que le contentement qu’il avait.
Il n’avait pas besoin de corriger les moindres gestes ou fait, Fineasse était à l’image de ce qu’il voulait aussi droite, froide quant il le fallait, mais aussi avec l’âme et le cœur emplis de ce que vous donnez grande envie de l’avoir pour femme !

La réponse du Prévost le fit plus sourire, oui certes il était quelque fois d’humeur espiègle et aimait le rire comme la vie, mais il ne fallait point se fier à cela.
Du moins juste le nécessaire.

Autant joueur il pouvait être aussi dangereux il était, et si les faits l’avait mis au service de ses gents il ne perdait point de vue ce qu’il pouvait être.
Par mégarde il avait omis de présenter ses hommages, maintenant que la faute était réparer, il espérait que les discussions qu’il aurait serait donner sous un autres ton que cela de la beuglante.

Ma dame cela serait un plaisir que de chevaucher à vos cotés et puisque Paris est à une journée, je resterais avec vous.
Conversons donc ma dame cela, nous fera passer le temps.

Quelques bruits et signes de troubles ce fessaient entendre pas loin.
Il détourna la tête un aperçu un de ses soldats repoussant un homme qui par jeu ou défit lançait des pierres.
Quoique la réaction du garde fût des plus juste, il alla voir de quoi il en retournait.
Point de désordre dans ses rangs et de manquement à l’honneur de chacun coté.
Il ne pouvait le permette.

Fineasse remontait de plus à leur hauteur lui annonçant ce que ses oreilles avaient entendues.

Je te remercie !
Fait passer le mot que personne ne traîne et qu’il pique ce qui voudrait flâner en chemin, il n’y aura point d’autre pause …..
A moins que nous devions fossoyer.

Il la regarda et chuchota

Je voudrais te voir au plus vite aussi, nous devons parler ……..

Il détourna la tête, les bruits de l’endroit ou l’homme et le garde semblaient redoubler.
De plus l’homme semblait promener des yeux de rapine sur les autres personnes qui l’entourait.

Un cri un le départ au trot de son cheval affola les rangs qui sous la violence de l’action s’écartèrent devant lui.

Faillir c’est mourir

Il arriva vite en face de l’individu

Houlà l’ami puis je te demander ce qui t’arrive ?
Aurais tu quelques maux en toi ? Ou es tu agacé pour prendre pour cible un de mes hommes ?

Fusse t’il te rappeler que nous ne sommes point la pour la figuration et les rond de jambe ?

ET SI JE ME COURBE LA DEVANT TOI C’EST POUR MIEUX VOIR TON VISAGE !

Tu me sembles bien en plus, que tu t’intéresse à la tenue de mes hommes ?
Et à voir tes yeux à ce que cette pauvre femme traîne avec elle.

Regarde mon flanc et vois.

Une bourse bien pleine pendant sur le coté

N’ais tel point appétissant et ravirais bien des manants.
Voudrais tu faire le geste pour me la soutirer ?

Si tu me dis non il en va de même pour cette femme.
N’y touche point et nous serons ami, pose ta paluche dessus et je serais un ôte des moins agréable que tu n’es jamais connue.

Bien des noms me sont associé, celui que je préfère est le loup de Champagne.
Car comme eux l’ami

Il montra les hommes de troupe qui passaient.

Je vie en groupe et aime chasser.

Il regarda l’homme

Quel est ton nom ?
Et que pense tu de ma proposition ?
Est elle des plus honnête ?

Il le fixa voulant entrée en lui, cherchant ses motivations, envies.
Que valait un homme qui dans le malheur de tout profitait ?.....................

pathard Dim 6 Jan - 1:01

Il était toujours dans l’attente de la réponse et de savoir qui était l’homme qu’il regardait, quant on entendit et vue l ‘arrivé d’un messager cherchant dans la foule une tête connue.

A croire que l’homme avait trouvé, car il fonça de suite à travers la foule vers ou il se trouvait.

Cela provoqua cette fois un tonnerre de protestation, il y avait si peut, la traverser rapide du capitaine avait provoqué un désordre parmi la foule des réfugiés.

………ferait moins le fière si c’était lui qui était à pied et nous sur son canasson.

Laisse donc l’gros jean on le boufferait le canasson, qu’est ce tu en ferais tu sais point monter dessus.
Déjà on dit qu’avec la mère t’es pont douer, alors la dessus ………

……..L’autre nous estourbille et laisse nos Souquenilles dans l’vent voila poindre un autre qui recommence une fois plus ………..

Ta eu peur de perdre ta rondache la marie ?

Arrêter ils sont assez fendant comme cela, surtout l’autre avec son ferrant qu’il pousse sur nous.
Faudrait point qu’il, ouit ce que nous disions.
l’bucher n’est pas loin avec un diable partiel ………

Voila ce qu’était les conversations dans les rangs de la populace, bien secouer par les cavaliers.

Il reconnut dans l’homme le messager qui avait apporter une missive sur la seigneurie de Paris.

Capitaine mon respect

Il détourne la tête et regarde le nouveau arrivant.

Ha que viens tu faire ici ?

J’ai mis l’annonce et il y avait cela ……
Je pense que vous devriez en prendre connaissance mon capitaine.

Donne !

Il lui tendit donc la missive

Plus la lecture du document avançait plus son visage s’éclairait.
Une fois celui-ci terminé, il regarda l’homme et sourit.

Tu en connais le contenue, fait passer le mots et après va te repose et occupe toi de ton cheval.

Il venait simplement de lui apporter, la missive de l’annonce d’une grande joie pour l’ensemble du royaume.
Le mariage prochain du roi et d’une dame qui avait plus que son estime et sa considération.

Il sourit à l’homme

Il semble y avoir une justice et un saint patron, tu ne trouves pas l’ami ?.........

Une clameur montait au fur et à mesure que la nouvelle ce propageait dans les rangs des hommes d’armes.

Augustina Dim 6 Jan - 10:22

Cette fois la charrette d’Ago qui était en tête vit les premières chaumières de la Capitale.
Elle regarda Viri la Prévôte, lui fit un grand sourire et sans prêter la moindre attention à l’escorte de soldats et de leur capitaine Pathard, elle tendit les brides des bœufs au petit gars Ernest qui l’aidait depuis le début,
se retourna et cria à la vingtaine de paysans entassés dans sa charrette.
- Paris, nous arrivons, dans une demie lieue nous serons sur la place du village de la Capitale

Ago bien qu' exténuée jubilait, regardait sa cousine qui elle aussi avait le visage rayonnant bien qu’aussi fatigué que tous les paysans. Enfin la fin de ce long périple.

La charrette d’Ago arriva sur la place de la Capital déserte, faut dire que c’était l’aurore et que les gens de la Capitale devaient dormir du sommeil du juste.
Enfin pas pour longtemps avec le raffut que faisaient les charrettes les sabots des animaux sur les pavés.

Elle chercha du regard les deux derniers convois pour faire signe de la main à son cousin Galupin et à Katell l'amie de celui ci, car Ago ne savait pas quand elle allait les revoir avec la débandade qui allait y avoir sous peu.

Voila Ago avait fini son travail, celui d’aider le prévôt Viridiana d’amener tous ses braves Beauvaisiens en vie dans cette immense Capitale.

Ago regarda sa cousine le Prévôte qui aurait fort à faire à présent pour que cette marrée humaine trouve un endroit ou aller se reposer et se nourrir, avant de repartir vers leur nouvelle vie.
Beaucoup de paysans étaient déjà descendus des charrettes et regardaient autour d'eux apeurés, ce village qui n'avait plus rien à voir avec leur paisible campagne......

UterPendragon Dim 6 Jan - 13:49

UterPendragon salua Pathard et Fineasse d'un geste de la tête, il les connaissait tout deux, particulièrement le capitaine. Il était heureux de les voir, et il savait qu'avec eux, il n'y avait aucun risque pour le convoi.
Il décida de suivre sans broncher, méditant tranquillement.

pathard Dim 6 Jan - 14:53

Le signe fit par le prélat rassura Pathard ainsi que Fineasse.
Enfin une réaction.
Il inclina la tête à son passage le bras replié

Au loin un mugissement se fit entendre !!!!!!!!
Dame Augustina hurlait encore à plein poumon

PARIS !!PARIS !!

Il se souvenait d’un temps ou loin d’ici dans un autre conté ,des femmes le fessaient aussi, il décida dans un grand éclat de rire de la surnommer

Augustina la poissonnière d’état , elle hurlait bien comme elles.
Elle en était digne ; une vrai érudit.
Paris à de la chance la point de denrées et déjà quelqu’un pour les crier.
Ville de touts les vis et des délices, elle avait bien de la chance .

Katell Dim 6 Jan - 17:42

La branche trouvée, Katell continue la distribution puis lorsque l'ordre est donné, remonte sur Tempête et se met à l'arrière du convoi qui se met en branle.

Tout en surveillant que tout se passe bien, ce qui est rendu facile vu le nombre de gardes arrivés avec le Cardinal, elle sort sa dague et commence à tailler dans le bois pour en faire un cheval.

Elle n'est pas aussi douée que son père mais n'a pas tout oublié des longues heures à le regarder faire. Son père... Du moins l'homme qui avait recueilli cette enfant presque sauvage, trouvée à vagabonder et voler pour se nourrir, qui l'avait lentement apprivoisée, tout comme Galupin, mais pour qui cela avait été plus long. Des souvenirs remontent, des bruits, des odeurs, lui pencher sur l'établi à peaufiner qui un berceau, qui un cheval à bascule. Des copeaux volent, Katell, assise non loin observe, engrange, apprend. Plus tard, il la surprendra à tailler à son tour dans des morceaux qu'il a délaissé, la trouvera, le ciseau à la main, attentive, concentrée et sera fière d'elle. Avant...

La jeune femme se secoue, reprend son travail et après quelques derniers coups de dague, estime qu'elle a fait ce qu'elle pouvait. Lentement elle remonte le convoi jusqu'à trouver l'enfant, descend de sa jument et, accroupie, souriante et sans un mot, lui tend le petit cheval de bois. Il hésite, tend une main tremblante puis se saisit rapidement, de peur qu'elle ne change d'avis.

Un clin d'oeil et elle remonte sur sa jument, range sa dague et reprend sa place, surveillant les rangs, guettant les gens qui fatiguent, tendant sa gourde d'eau à ceux qui en ont besoin.

Un cri s'élève à l'avant, Paris est à portée de vue, ils arrivent. Elle se lève sur ses étriers et regarde la ville, les remparts, tout ce qu'elle fait qu'elle craint déjà d'y vivre.

Une fois les portes passées, ils pénètrent dans les rues, se dirigent sans doute vers une place pour que chacun puisse ensuite partir comme il le souhaite. Les maisons sont si serrées, cette ville pue... La vie, la mort... Un peu tout mélangée et l'envie de faire demi-tour et de quitter cet endroit à bride abattue.

Son regard cherche Galupin, son coeur s'emballe, ses mains se serrent sur les rênes... Où es-tu... Je t'en prie....

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