[RP] LES RUES DE PARIS

Si l’écoute est une affaire de personne, son caractère il avait appris à le faire et la ses oreilles captaient d’un seul bloc tout ce qu’elle disait.
Il était donc vrai que leurs sentiments s’accordaient comme une valse, a deux donc.
Il ne restait plus comme cette danse a augmenter doucement le tourbillon des sentiments.
Son bras fut plus pressant ses pas moins rapides, il l’écoutait, enivré par le son de sa voix comme le chant des ministérielles et si on l’observait en ce moment bien des personnes se demanderont, quel est donc cet homme avec un air qui ne ressemble en rien à ce qu’il doit être en présence d’une femme.
Et bien idiot certes mais amoureux sûrement.
Il la regarda, sourit de plus belle et enfin lui répondit :
Tu n’as pas écouté mes mots et pourtant tu réponds aussi justement que si cela était une évidence écrite dans le grand livre de la vie.
Oui cette soirée et maintenant le début de la nuit est bien étrange, a croire que nous ne nous sommes jamais quittés.
Sache qu’il en était ainsi pour moi, je ne te voyais pas avec mes yeux mais lui te regardait chacun jour et n’avait qu’une envie te revoir.
Maintenant je ne sais si cela est encore utile de jouer la comédie ….
Bien sur il y a toujours la convenance le protocole ….drôle de couple ces deux la , soit disant en passant ………
Serrant plus encore son bras
Sommes nous maintenant liés ?
Ou dois je encore attendre pour faire ma demande …….. ?
A l’entrée de la ruelle menant a la taverne il s’arrêta nette et profita d’un rayon de lune bienveillant pour lui mettre dans la main un objet.
Puisque cette nuit est étrange, je ne vais rien faire pour arrêter le phénomène, je pense même que la j’ai enfoncé le clou au plus profond ………….
Il lui laissa au creux de la main bien plus qu’une simple intention, mais sa vie.
D’un souffle il reprit.
Elle n’est peut être pas comme tu le voudrais …………..
Allons il est temps d’aller a la taverne la nuit n’est pas si chaude que ça …………

Aux brises légères qui poussent les navires vers le large et le bleu de la mer ,il y a dans les sentiments la même chose ,aux pensées renoncées pousse le désir de vouloir et de croire que cela est comme l’océan sans fin donc .
Ses sentiments qui lissent le cœur vous donne des ailes chavire votre être.
Elle s’était arrêtée, regardant l’objet, la bague symbole de ce qu’elle représentait pour lui.
Cette nuit il avait pour une fois osé lui dire ce que deux jours plus tôt il avait gardé en lui et bien lui avait fait, elle avait les mêmes sentiments et voulait, elle aussi, partagé sa vie .
Tout, en une nuit, avait été prononcé, comme pour balayer la noirceur du fléau, deux longs mois pour enfin, exploser de joie.
De tous ses mots et phrases prononcées une lui accrocha les oreilles :
« …..Je ne suis pas sur que ce soit le meilleur moyen de répondre à une demande, mais je veux devenir ta femme et te dis oui... «
il la regarde et fit les pas qui le séparaient d'elle .
il déposa un baiser sur sa bouche
Tu n’aurais pas trouver mieux de toute façon tu as dit ce qu’il fallait, un oui .
Alors ne cherche plus tout est dit ce soir il y aura un couple a table et une chambre pour toute fin.
Allons ma douce il se fait tard ,ton bras, mais avant ………
Il l’embrassa doucement pour commencer et puis avec de plus en plus de fougue.
Il la regarda et ne lui dit que cela :
Je te veux pour femme et mère de mes enfants .
Ton bras, la taverne est là, a quelques pas, allons y je commence a avoir faim .
Chuchote :
Mais faim de quoi ……………

Il avait marché dans les rues, tournant au hasard refaisant les rues et ruelles qu’ils avaient arpentées, mais ne trouva pas de trace de Fineasse.
La nuit était au plus grand moment de sa force, le temps sentait la fin de la belle saison, les pavés luisaient, quelques bruits de pas au loin et puis le silence, rien que le bruit du vent et celui de sa propre respiration.
Il s’arrêta regardant ou ses pas l’avaient poussé, les rues ne portaient point encore officiellement de nom, mais il gardait en mémoire leur ancien attribut, même si le pouvoir leur en redonnerait, il garderait lui l’ancienne carte et donc les anciens noms .
Un tour sur lui-même pour être sur :
Face a lui la caserne de son vrai nom ,’l’ost des prévos de Paris’ ,a quelque pas la rue des ‘cellestins ‘ un peut plus loin celle de la’ cerisee’ .
Il soupira encore une fois, levant la tête cherchant la lune
‘Lutèce ma belle montre moi donc où se cache la dame, ou se cache la belle
Au jasmin au giroflée mon nez s'y porte, point a attendre pointer le vent si la belle est je le serais, mais je n’ ouis rien que sire le temps passant ne sent non plus de douce note ….. ‘il repris sa marche, juste quelques pas et la salle du bastion.

Apres avoir quitté la taverne, je décide de visiter les rues de paris.

il n'y a pas grand monde!

Qu’on ce le dise le prévôt n’est pas mort …………

Il l’avait écoutée, la réponse fut longue à venir, point parce qu’il ne la savait pas mais parce qu’il arrive d’être dans la lune ou du moins, de ne pouvoir le faire de suite.

Soit ma dame puisque vous ne voulez point que l’on sache, rassurez vous de moi pas un mot et je ne vous connais que la ……..
Disons que depuis un certain temps, donc je ne sais de quoi vous me parlez.

La regardant droit dans les yeux

Ha oui, vous etes la châtelaine et la femme que j’aime, je ne vois ma dame pas d’autre chose à ajouter.
Et puisque tout est dit allons ma dame nous restaurer ,j’ai faim !
J’ai aussi quelques taches à effectuer et j’ai bien perdu du temps là ……….

[i] Pépite marchait dans les rues de Paris avec son long manteau et capuche sur la tete. Il faisait froid. Elle avait pris avec elle un petit panier pour faire ses petites courses. Les prix étaient un peu trop élevés pour elle et n'acheta qu'une petite miche de pain. Elle marchait prenant son temps dans les petites ruelles Parisienne. La nuit tombait et elle décida de rentrer chez elle pour être en sécurité et au chuad. Alors elle prit la route en direction de sa petite maison...

Au petit matin, la porte de service contre laquelle Iseult avait sommeillé s'ouvrit précipitamment, la déséquilibrant et lui offrant un réveil des plus brutal.
La gamine hébétée regarda l'apparition qui s'offrait à ses yeux. Un colosse se tenait dans l'encadrement de la porte, portant sur ses épaules une pièce de viande énorme et encombrante.
L'homme pesta et jura contre celle qui avait failli le faire tomber. Iseult bredouilla quelques excuses qui ne semblèrent avoir guère d'effet.

Allez, file d'ici ! Tu n'as rien à y faire ! On ne veut pas de pauvres ni de mendiants dans le coin ! Déguerpis je te dis avant que ...

Iseult encore grelottante, se mit tant bien que mal debout et se dirigea vers la sortie de la ruelle lorsque l'homme l'apostropha à nouveau d'un ton radouci.

Attend un peu petite ! Il revint avec un morceau de pain qu'il lui tendit.
Tu devrais aller vers la cathédrale, là, demande l'Hôtel-Dieu ! On y accueille les malades mais aussi les mendiants et les indigents ! Tu y trouveras une paillasse pour la nuit !

Iseult le remercia d'un sourire et s'empressa de se jeter sur le pain qu'elle dévora goulûment
C'est en mettant la main dans ses poches pour les réchauffer qu'elle sentit la présence des pièces.

* Mon dieu ! Se pouvait-il que ce soit un miracle, comme ceux que le curé de l'église racontait lors du prèche du dimanche ? Se pouvait-il que l'Eternel dans sa grande bonté lui donne un signe pour lui dire qu'il ne l'abandonnait pas ? *

Iseult prit la route que le colosse lui avait indiquée, tenant dans son poing bien serré les pièces miraculeuses.

* C'était bien là ! *

Iseult, la tête relevée, détaillait avec insistance la façade de la bâtisse. Tout correspondait à la description qu'on lui avait faite, au fur et à mesure de sa progression dans les ruelles parisiennes.
Elle s'apprétait à faire tinter la cloche pour s'annoncer, lorsque la porte s'ouvrit sur un damelot dont les affublements ne laissaient guère transparaitre grande richesse. Sans doute était-ce le portier, à moins que ce ne fut un miséreux comme elle, en tout cas il n'avait pas l'allure d'un religieux ...
Sans qu'elle n'ait le temps de prononcer le moindre bonjour, un flot de questions s'abattit alors sur elle.

Heu ... Oui ... Non ... Enfin oui, j'suis perdue Messire ... Et on m'a dit de m'adresser ici.
J'mande juste pitance et un coin pour me réchaudir, et si vot' bonté est grande accordez moi une paillasse pour n'pas dormir encore cette nuitée dans la froidure. J'peux travailler, j'suis vaillante, point gourdasse et n'rechigne pas à l'ouvrage.

Iseult attendait inquiète la réponse du damelot.