Re: La Peste: Le départ vers Paris [RP]

Galupin Sam 29 Déc - 17:10

Galupin, toujours caché derrière son arbuste, regardait la scène un peu perplexe... mais voyant Katell s'approcher de l'homme qui semblait être le responsable de ce convoi, il s'approcha d'elle, laissant le fût sur place, la prit par la main se plaçant juste derrière elle, alors qu'elle se présentait à lui...

Il fit à son tour un geste de la tête et se présenta comme le neveu de dame Viridiana, Galupin...

Puis n'aimant pas tant que ça tout ce monde, il murmura à Katell

et si on s'éloignait un peu le temps que tout ces gens s'arrangent entre eux...

Mais il fallait nourrir tous ces gens qui semblaient à la fois apeurés par tout ces derniers évènements et à la fois affamés par la longue marche...

Il se tourne vers Katell, lui dépose un léger baiser sur le front, il ne veut point choquer le cardinal et se retiendra donc de l'embrasser comme il le voudrait... puis lui dit en la prenant par la main

Nous devrions prendre les rations de nourriture et les distribuer à la foule, tu m'accompagne ?

Il la regarde espérant qu'elle acceptera, il portera la nourriture qu'elle pourrait ainsi distribuer...

Katell Sam 29 Déc - 17:16

Elle regarde le Cardinal descendre de son cheval et le salue à nouveau.

On m'appelle Katell.

Une main chaude dans la sienne, une odeur qui l'enveloppe et qui la fait sourire immédiatement. Il est près d'elle, pas besoin de tourner la tête ou de regarder.

Nouveau sourire en l'entendant vouloir s'éloigner et profiter un peu d'eux mais avant qu'elle lui réponde qu'il faut d'abord s'occuper des gens à nourrir il la devance et accompagne son geste d'un baiser sur le front.

D'accord, je te suis, je distribuerai sans souci.

Votre Eminence, veuillez nous excuser, nous avons à faire.

Légère révérence, se tourne vers Galupin et l'embrasse passionnément. Elle n'a cure de ce que les gens pensent d'habitude et encore moins quand la mort rôde.

Galupin Sam 29 Déc - 17:45

Galupin ne se faisant pas prier, oubli l'espace d'un instant le monde alentour, et embrasse Katell comme il aime à le faire, avec amour et passion... puis, son visage entre ses mains, il la regarde, lui sourit, voudrait que cet instant ne s'arrête pas, lorsque le bruit de la foule arrive à nouveau à ces oreilles.

Nous devons aller nourrir ce gens, ils ont besoin de nous mon coeur...

Il la prend par la main, ne manquant pas de faire un signe de la tête au cardinal en signe de respect du à son rang. Il n'est pas homme à aimer les hiérarchies, ni tout ces protocoles, mais il sait bien qu'il vaut mieux parfois ne pas faire de vagues....

Accompagnée de Katell, il s'empresse d'aller prendre un sac à nourriture et profitant de soulever le sac, il ne peut s'empêcher de déposer quelque baisers à Katell... sa présence à ses côtés est l'équilibre qui lui donne la force de rester calme et détendu durant ces temps de tourmente...

Puis avant de retourner à la foule pour la distribution, il la regarde et d'un sourire lui dit :

Je t'aime Katell, je suis content que tu sois là...

Katell Sam 29 Déc - 17:55

Humm... Ses mains sur ses joues, ses yeux dans lesquels elle plonge avec délice, le temps qui suspend son vol. Juste lui et son coeur qui bat la chamade dès qu'il la touche.

Elle fait oui de la tête, retrouvant ses esprits et le suit, entrelaçant leurs doigts et pressant tout doucement sa main, comme pour dire je te suis où que tu ailles.

Mains qui se lâchent mais lèvres qui se trouvent dès qu'elles le peuvent, comme aimantées, tout comme leurs regards, leurs sourires qui se répondent.

Il est comme un roc qui l'ancre ici, sans la forcer à faire quoi que ce soit, juste en étant là. Etrange pouvoir qu'il a sur elle mais dont elle ne cherche pas à percer le secret.

Un murmure... Trois mots en réponse. Je t'aime aussi.

Puis elle commence la distribution, plongeant la main dans le sac et en retirant de quoi, elle l'espère en tout cas, réchauffer un peu les corps et les coeurs, et tend en souriant.

pathard Dim 30 Déc - 3:26

Ils n’avaient pas beaucoup parlés pendant toute la route et même l’aube et la vue de Beauvais.
Ne lui avait fait desserrer les dents.

Il c’était contenté de jeter un yeux sur elle et de voir si elle le suivait.
Il était rassurer il ne la perdrait pas.
À la vue de la longue file des gents qui avançaient sous les ordres de plusieurs dames il ne dit rien non plus, laissant à Fineasse le soin d’entamer la conversation.

Pour la premier fois depuis leur rencontre et cela remontait à bien longtemps il ne la regardait point comme sa maîtresse et fiancée, mais comme un soldat cherchant par ses faits et gestes si la résolution qu’il avait pris en chemin était la bonne.

Ho oui cela sera dur ,pour lui ,mais elle lui démontrait par son aplomb qu’il pouvait lui faire pleinement confiance et qu’il pourrait après avoir retrouver le prélat de France et lui avoir dit ses intentions ,partir .

On ne voyait de lui n’y son visage n’y aucun de ses insignes, seule sa dame montrait sa figure et les habits de garde qu’elle avait.
Lui, avait observer le manage de quelques personnes ; certaines se cachaient dans les maigres fourrés.
Bien étrange que tout cela et qui était donc ses femmes qui remontaient la file en parlant à voix haute ?

Il y avait aussi les gardes qui c’étaient déployer formant comme une couque et une protection à un endroit bien particulier .

Un peut plus loin un homme et une femme distribuait ce qui ressemblait être du pain.
A en croire leur regard, ils étaient amoureux.
La vie n’avait donc pas fuit complètement ce monde.

Ses yeux allèrent ce reposer sur l’attroupement qui était un peut plus loin.
Les tenus qu’il voyait lui donner à penser que messire UterPendragon, Premier Cardinal de la Sainte Eglise Augustine, Primat et Pair de France et Duc de Laon ne devait ce trouver pas loin .
Il avait reconnu les insignes de la garde papale et l’oriflamme de sa maison.

L’homme devait donc être vivant et l’approche de quelques hommes en arme cherchant visiblement à savoir qui était ses deux cavaliers lui donnait à penser qu’il serait temps de le retrouver.

Ils étaient tous les deux venue pour l’escorter et aider si cela était possible la foule qui avançait vers Paris et le salut.

Il se contenta pour le moment de sourire et de voir qu’elle serait la réaction des chefs du convoi.
Son premier geste fut de se rapprocher de Fineasse et de poser sa main sur son épaule.

Augustina Dim 30 Déc - 11:25

Augustina resta plantée devant l’ecclésiastique qui était un homme plus très jeune, Rolling Eyes

à moins que ce soit à cause de ses vêtements usés jusqu’à la corde et sa maigreur et il paraissait très fatigué. (écrit cela par rapport à son avatar)

Elle finit par lui faire un sourire et lui tendre son morceau de pain en lui disant.
- Monseigneur UterPendragon, si vous veniez vous asseoir pour réfléchir à la proposition et boire un peu de rouge.
Vous aurez ensuite le loisir de l’annoncer à notre Prévôt Viridiana.
Ici il ni a aucune personne atteinte de la peste, que des paysans fatigués et qui ont peur pour leur avenir, vous ne risquez rien

fineasse Dim 30 Déc - 15:22

N'ayant eu aucune réponse de la jeune femme, elle allait réitérer sa question, quand elle sentit une main sur son épaule. Elle tourna légèrement la tête et vit qu'il s'agissait de Pathard

Je vais essayer de voir si je ne vois pas le cardinale un peu plus loin.

Sur ses mots, elle s'éloigna et aprés avoir avancé un peu, elle le vit en compagnie d'une jeune femme.
Avançant doucement, elle s'arrêta juste à leur hauteur et descendit de son cheval. Elle tenait son cheval par la bride et s'approcha.

Madame je vous salue, cardinale, heureuse de vous voir ici et en forme.
Je me présente, Fineasse garde papale, je suis ici pour vous escorter jusque Paris, et je suis accompagnée du Capitaine Pathard.

Elle se tourna ensuite vers la jeune fille.

Si nous pouvions être d'une quelconque utilité jusque Paris, nous serions ravie de vous venir en aide.
Mais pour leur, excusez-moi, je dois aller rejoindre le capitaine et lui signifier que je vous ai retrouvé.

Elle les salua et remonta sur son cheval. En regardant autour d'elle, elle vit les regards un peu curieux, mais aussi la peur marqué sur leur visage.
Elle connaissait cette peur, l'ayant elle même éprouvée. Mais pour le moment, elle devait retrouver Pathard et l'emmener vers le cardinale.
Elle le retrouva un peu plus loin, et s'arrêta à sa hauteur.

Mon capitaine, j'ai retrouvé le cardinale, si vous voulez bien me suivre, je vous y conduis de suite.

Elle le regarda avec un visage grave, il n'était à ce moment là que son supérieur et rien d'autre. Puis elle se dirigea vers l'endroit ou se trouvait le cardinale.

pathard Dim 30 Déc - 16:39

Barbe d’hirsute ,yeux hagard , sentant aussi bon qu’un cochon que l’on va tuer ,ce qu’il voyait ,le silence aussi qu’il écoutait car aucune réponse ne parvenait à ses oreilles n’ étaient pour arranger l’ humeur et son caractère de chien qui le caractérisait si bien.

Si il avait choisie la voie de l’ost à celui de la diplomatie c’est qu’il avait tendance à avoir un parler franc et les actes vifs.
Autant il pouvait être agréable et bonne enfant, on dit même de lui qu’il était apprécier de quelques femmes quant il ne montrait point son visage insolant et apportait à la manière un langage des plus courtois.

Mais ici les non recevoir aux demandes faite par le soldat qui l’accompagnait commençait de plus en plus à crisper ses traits et a agacer légèrement les armoiries qui ornait son plastron.

Il ne cherchait que des renseignements et avait voulut porter assistance.
Fut il que les villageois ne voient en eux que de vulgaire détrousseur de chemin ?
Si tel était leur bon vouloir c’est en soldat qu’il referait ses demandes et il rappellerait si cela était nécessaire qu’il n’avait d’autre maître que le respect des armes et celui de l’homme q’il recherchait.

Somme toute un juste rappel des valeurs établies le roy, les seigneurs, les soldats, les paysans et les gueux.
Il aimait ce qui était bien établie et il n’avait eu aucun éco que les dites valeurs avaient changées.
Mais dans ces temps troubles et sans aucunes nouveaux il n’en était plus très sur.

Le roy ordonne bien ? Et ses sujets obéissent ?
Rien de plus naturel donc et quelque fois la valeur individuelle s’efface devant le genre et le nombre.
Il prendrait quant même quelques renseignements pour sans assurer…..

Il regarda la femme qui venait de lui faire l’annonce des retrouvailles avec le prélat.

Montre moi le chemin ! Et rappelle toi que je ne porte que ce titre de commandant tan que je n’ais de nouvelle sur ce qui est arrivé au notre.

Remarque depuis le temps que l’on n’a vu traîner son heaume ……..

Cela fut les deux seules phrases qu’il prononça, elles claquèrent comme un coup de fouet.
Un ordre venait d’être donné .

fineasse Dim 30 Déc - 19:18

Elle ne répondit rien, l'ordre était par lui même bien explicite. Elle pensa, qu'il n'avait pas besoin de lui rappeler pourquoi il portait ce titre, mais n'en dit rien et ne montra aucune expression.
Elle avança parmi la foule, leurs regards la gênait un peu, mais il fallait qu'elle s'habitue.
Arrivée à l'endroit où se trouvait le cardinale, elle descendit à nouveau de cheval et aprés un salut rapide, s'adressa à lui.

Cardinale, je vous présente le capitaine Pathard, c'est à lui que vous aurez à faire dés à présente.

Elle recula d'un pas, laissant le capitaine passer devant elle.

Mon capitaine, puis-je disposer, pour trouver un peu d'eau pour les chevaux?

Elle ne bougea pas attendant l'ordre de pouvoir disposer. Son regard allait de l'un à l'autre. Quand elle vit le regard de son capitaine, elle vit la colère et la détermination. Tout homme croisant ce regard aurait eux les poils dressés, mais pas elle. Elle avait beau connaitre sa colère quand quelque chose le contrariait, cela ne l'effrayait pas pour autant.
Toujours droite comme un i, elle vit le capitaine s'adresser en premier au cardinale, puis se retourna rapidement vers elle.
Elle ne bougea pas pour autant et attendit patiament qu'il lui réponde.
Pourtant elle n'espérant qu'une chose, qu'il ne hurle pas dans ses oreilles, car même s'il était son supérieur, elle n'était pas sourde et entendait trés bien les ordres.
Elle le regarda fixement, ne sourcillant pas et ne montrant aucune expression.......

Viridiana Dim 30 Déc - 19:59

Les traits de Viridiana sont tirés, tous ses membres sont douloureux, elle n'a plus dormi depuis des heures et tel un automate elle distribue des morceaux de miches de pain, la garde épicopspal a désordonné le convoi lors de son arrivée mais il semble que l'ordre se soit rétabli depuis l'annonce du Cardinal.

La nourrice qui a pris Moïse se charge s'avance vers le prévôt afin de s'enquérir de son état..

M'dame prévôt z'allez bien? z'êtes si pâle, z'avez même pas vu qu'on s'adressait à vous, la dame là-bas, c'doit être un soldat j'sais pas trop!

Viri regarde la jeune femme et sort de ses pensées, il est impératif qu'elle se reprenne..

Une Dame, un soldat vous dites mais où donc? Arfff dans cette foule et cette pénombre aussi!

Ben là!

la nourrice tend le doigt vers l'endroit où se trouve cette femme..

Viri se rend compte qu'elle parle avec le Cardinal, elle donne le sac avec les denrées à la nourrice en lui demandant de faire la distribution et remonte vers le noble, elle s'adresse directement au soldat..

Je suis confuse Dame, je suis le prévôt, appelez-moi Viridiana, je ne vous ai pas entendue, je subis quelques troubles dus à la fatigue, que vouliez-vous savoir?

Il n'est pas aisé de ramener tant de gens vers Paris, tout s'est organisé, dans l'urgence et la panique, je suis épaulée par ma famille, mon subalterne et quelques amis!

Viri a le tournis mais elle garde contenance et interpelle le Cardinal...

Monseigneur, il va être temps de reprendre la route, je propose que nous rassemblions tout le monde!

fineasse Dim 30 Déc - 23:33

Aprés un signe de tête approbateur de son capitaine, elle s'apprêta à emmener les chevaux, quand on l'interpela. Elle se retourna et vit une jeune femme s'approchait d'elle tout en s'excusant et expliquant pourquoi elle ne lui avait pas répondu.
Elle lui sourit légèrement, elle comprenait la situation et savait qu'il n'était pas aisé de conduire tout un groupe.
Elle vit le regard désapprobateur du capitaine, il était, elle le savait moins concilient qu'elle et n'admettait pas que l'on puisse même sans le vouloir être irrespectueux envers les soldat que se soit du L'ost ou Papale.
Elle fixa de nouveau le prévôt et lui répondit.

Madame je vous salus, ne vous en fait pas pour l'incident de tout à l'heure, je comprends vos raisons et ne vous en tiens pas rigueur.
Mais excusez-moi, j'ai à faire, et les chevaux meurt de soif.
Madame, cardinale, mon capitaine.

Elle les salua rapidement et s'éloigna avec les chevaux.
Elle traversa le groupe, souriant au passage aux enfants. Les pauvres avaient froid, et la situation n'était pas idéal pour eux.
Arrivée à la rivière, elle laissa les chevaux boire et soupirant, profita un peu du calme, laissant aussi la colère contre le capitaine enfin sortir. Elle se rafraichit et l'eau sur son visage lui fit le plus grand bien. Elle s'approcha des chevaux et tout en les caressants pensa tout haut.

Je veux bien obéir aux ordres, faire ce qu'il me demande, mais il n'est pas obligé de hurler pour me dire ce qu'il veut. Nous ne somme pas en temps de guerre et il pourrait être un peu plus concilient avec les personnes, à défaut d'être aimable.
De plus je ne suis ni sourde, ni stupide, il va falloir qu'il se modère, je ne sais combien de temps je vais pouvoir me taire, et même si je lui dois le respect, je risque de lui dire ce que je pense capitaine ou non.

Elle s'approcha à nouveau de l'eau, le vent était monté et elle referma sa cape un peu plus.
Elle marcha un peu de long en large, surveillant du coin de l'œil les chevaux.
Doucement, elle se calma, et soupira pensant qu'elle devait y retourner. Pourtant, elle ne bougea pas de suite et laissa son regard se perdre vers le lointain.

pathard Lun 31 Déc - 1:09

Point de dureté dans sa façon de parler juste le fait qu’elle devait comprendre que, même si cela n’était point une guerre contre des hommes, il s’agissait bien d’un combat.

Il regarda la nouvelle venue, elle était donc le Prévost et devait donc organiser et fédérer la troupe et elle organisait aussi la survie en distribuant de la nourriture.

Au moment où il allait lui parler, elle annonçait son intention de remettre le groupe en route.
Il la regarde la fatigue se lisait sur son visage, il ne savait pas comment elle tenait encore sur ses jambes, si il le savait par la volonté.
Il s’approcha d’elle et lui sourit.

Ma dame c’est un bien grand honneur de vous rencontrer et au dires que vous avez eu avec fineasse, c’est la jeune femmes qui vous a parlé vous etes donc Prévost ?
Bien noble métier que le votre ma dame et une lourde tache aussi que vous avez à mener.
Conduire tous ses gens vers le salut n’est point une tache facile de plus vous avez parmi vous le prélat du royaume.

Mais je ne me suis point présenté

Il s’inclina devant elle

Path de Salignac dit Pathard capitaine de l’ost Champenois et de la garde Papale, pour vous servir ma dame si cela est bien sur votre désir.
Ma dame vous etes bien fatigué et les femmes enfants qui sont avec vous aussi, pourquoi ne point attendre pour remettre le départ ?

Je sais la zone sur et un peut de repos ne vous ferrez point de mal……

Artus Lun 31 Déc - 9:24

Artus se trouvait à présent dans la foule... Il releva la tête lorsqu'il aperçu deux cavaliers, selon les dires, ce serait deux membres de la garde Papale, Il semblerait que se soit vrai puisque les deux se dirigèrent vers le saint homme.
Lorsqu'il s'approcha d'avantage il distingua les traits d'une femme et d'un homme, la première partie peu de temps après en compagnie des chevaux, elle passa à côté de lui et traversa le camp de fortune.

"Elle va probablement donner à boire aux chevaux". pensa-t-il

Le dernier qui semblait être le supérieur était toujours en train de s'entretenir avec Virdiana et son Emminence, a côté d'eux Augustina faisait une tête bizarre avec son pichet de rouge et ses miches de pains ( ) et Katell qui semblait quelque peu impressionée, un peu plus loin se tenait galupin observant la scène.

Bon quand est ce que la parlotte va s'arrêter ?

Artus commencait a s'impatienter. Il tapotta la tête de deux petits en train de jouer autour de lui et leur demanda poliment d'aller plus loin.

Il prit la direction du chariot et se posa dessus il s'enroula dans son mantel, puis sortit sa pipe et se mit a fumer.
Après avoir tiré trois bonnes bouffées, il se mit a réfléchir.

"Pourquoi un homme comme le cardinal bénéficie d'une telle attention, face à la mort nous sommes tous égaux, peut être que le fait d'apartenir a l'église permet d'obtenir un traitement de faveur "

Il s'imagina en tant que prêtre puis un sourire se dessina nettement sur son visage, le soleil était au zénith...

Katell Mar 1 Jan - 18:12

Encore du monde qui arrive, qui parle fort et s'impose, appeurant les gens rassemblés là.

Katell se redresse et observe les deux compagnons. La femme, qui fait preuve de calme et de politesse, et l'homme, plus arrogant. Sans doute un noble ou un chevalier pour se conduire ainsi. Pas le premier qu'elle croise, toujours la même impression et le même jugement: elle ne respecte le titre que s'il est mérité à ses yeux par autre chose que de la morgue.

Sa main replonge dans le sac, sourire à celui à qui elle tend, sourire à Galupin mais du coin de l'oeil surveille et range dans sa mémoire. Trop loin pour entendre les noms mais assez prêt pour voir les visages.

Tout ce petit monde s'approche du Cardinal, bien donc sans doute des amis, des connaissances à moins que... Sa garde, oui possible.

Un enfant pleure, il n'est pas bien vieux et tout ceci lui fait peur. Les vas et vients, le bruit, ces visages inconnus. La jeune femme s'accroupit, elle lui caresse la joue doucement et tout en lui tendant un morceau de pain lui murmure des paroles rassurantes.

Je vais revenir tout à l'heure et je t'apporterai un cadeau.

Elle lève les yeux vers Galupin.

Quand nous aurons fini, pourras-tu aller me chercher un petit morceau de bois haut comme ça s'il te plait?

Elle lui sourit, lui montre une hauteur de deux mains et lui murmure, c'est pour lui faire un jouet...

pathard Mar 1 Jan - 19:04

Il était toujours en attente de la réponse du Prévost, mais elle était bien fatigué et comprenait qu’elle ne puisse dans un temps aussi court, lui emmener toutes répliques à ce qu’il demandait.

Ces yeux parcouraient la foule et il n’avait cure des regards que l’on promenait sur lui.
Bien loin de tout cela à mille lieux pour être plus précis, de savoir si il faisait ou non peur aux gents et même aux enfants.
Une seule tache obscurcissait son jugement ,mettre en lieu sur le prélat de France qui était de plus un noble du royaume.

Si la foule le considérait comme un diable et un habitant du monde de dessous il ne sans émue point et en aucune sorte il ne changerait sa conduite, si un seul devait être sauvé son choix avait été fait depuis bien longtemps.

De plus cela ne serait point la première n’y la dernière fois que l’on considère sa personne comme de mauvaise alois.
En tout temps on considérait les hommes d’ost comme des barbares et il n’allait pas sur se chemin lancé la rhétorique sur le sujet, si cela doit cela serait ; pas d’autre mots n’y même d’envie épilogué sur une situation vieille comme la terre.

Le sourire qu’il affichait sera vu comme de la moquerie et du dédain, même ci cela n’en était point.
Il ne le montrerait certainement jamais!

C’est d’une autre pensée qu’il le traversait au moment ou ses lèvres firent se mouvement.
Il regardait pas loin de la, une femme soldat comme lui, mais à travers sa tenue c’est sa mie qu’il admirait et qu’il aimait.
On peut être dur ou le montrer mais on peut aussi éprouver des sentiments et c’est cela qu’il voyait, portant un nom que l‘on pensait qu’il ne puise en connaître l’excitante.
Amour était ce mot.

Il détourna la tête se renfermant à tout jamais.
Pour eux pour tous ses gens il ne serait plus que l’homme sombre à qui on avait souvent prédit la mort et qui par il ne savait quel miracle et volonté, avait échappé a ses belles dents et à sa danse.

Il regarda plus intensément encore le Prévost, attendant sa réponse.
Pas loin, le pas de chevaux qui revenaient se fit entendre.

fineasse Mer 2 Jan - 5:01

Elle se décida enfin à retourner vers le groupe,. Les chevaux désaltérés, elle attrapa les brides et avança d'un pas décidé.
Elle n'avait parcouru que quelques pas, quand elle croisa un jeune garçon, pas plus vieux que 5 ou 6 ans pensa t'elle. Il pleurait toutes les larmes de son corps, et debout, il restait comme figé.
Elle allait continuer, quand elle pensa qu'elle ne pouvait le laisser seul.
Elle fit demi tour et s'approcha de lui.
A sa vue, il cria de peur, ce qui eu pour effet d'agiter les chevaux. Elle calma en premier les bêtes, puis avançant doucement, s'adressa au garçon.

Tu n'as pas à avoir peur, je ne te veux aucun mal, je veux juste savoir ce que tu fais ici et tout seul.

L'enfant ne répondit rien, hoquetant, il se calma doucement. Un coup d'oeil vers le groupe, elle pensa que ses parents devaient le chercher, et elle devait rejoindre son capitaine qui devait commencer à s'impatienter de ne pas la voir revenir. Elle réfléchit un instant, puis le regardant tout en souriant lui dit.

Très bien, je vais te proposer quelque chose, tu vois mon cheval, il est doux comme un agneau et le meilleur compagnon que je connaisse. Que dirais-tu de faire un tour sur son dos?

Perplexe, l'enfant hésita un instant, puis s'approcha doucement, il tendit la main vers le cheval et lui caressa le museau doucement. Elle s'approcha et l'attrapa pour l'installer sur son cheval. S'assurant qu'il tenait bien et qu'il ne risquait rien, elle repris les brides des chevaux et avança cette fois ci plus doucement, pour être sur d'éviter toute chute.
Elle arriva dans le groupe, et avança espérant que quelqu'un le reconnaisse. Des cries derrière elle lui firent tourner la tête. En voyant une femme arrivé d'un pas décidé elle stopa les chevaux. Elle descendit ensuite l'enfant qui s'agrippa à elle.
Sur le coup elle ne compris pas, pensa que cette femme était sa mère.
Mais ses hurlement ne la trompèrent pas longtemps.

Te voilà enfin toi, crois tu que je n'ai que ça à faire, que de courir aprés un garçon qui n'a aucune reconnaissance pour la personne qui a eu pitié de toi. J'aurais du te laisser mourir là bas comme quand la peste a emporté tes parents. Aller viens ici, je n'ai pas que ça à faire.

Le garçon terrorisé s'approcha de la femme, il n'eut même pas le temps de faire quelques pas qu'elle l'avait déjà attrapé par le col et le bras tendu s'apprêtant à le gifler.
Sans réfléchir, elle s'interposa et attrapa le poignet de la femme, le serrant de colère.

JE VOUS INTERDIS DE TOUCHER CET ENFANT!!!!!

Elle avait crié sans le vouloir, ne pouvant réprimer sa colère. La femme surprise lâcha l'enfant qui se réfugia derrière elle. Elle la regarda bien en face, le regard noir de colère et lui dit d'un ton ferme, mais plus bas.

Puisque cet enfant est un fardo pour vous, je vous décharge de ce poids, à partir de cet instant, il est sous ma protection, et je vous déconseille d'aller à l'encontre de ma décision. Avez-vous bien compris?

La femme répondit oui d'un signe de tête, et ne prononça plus un mot. Elle jeta un coup d'oeil à l'enfant et partie aussi vite qu'elle le put.
Elle se tourna ensuite vers l'enfant et radoucit, elle l'attrapa et l'installa sur son cheval.

Trés bien, maintenant, j'aimerai savoir ton nom, le mien est Fineasse et comme tu peux le voir je suis Garde Papale.

Il la regarda et dans un sourire timide, chuchota juste Thomas. Ils arrivèrent enfin à l'endroit où se trouvait le capitaine. Elle savait que le plus dure restait à faire, le convaincre que l'enfant reste avec elle. Elle se dirigea déterminé,prête à lui tenir tête si il le fallait.
Arrivé devant lui elle le salua rapidement.

Viridiana Mer 2 Jan - 12:27

Le prévôt s'apprête à répondre au Capitaine lorsqu'elle est distraite par deux hommes qu'elle aperçoit au loin occupés à en venir aux mains, elle jauge la situation rapidement, lorsqu'un troisième, plus balèze, s'interpose et semble gérer l'échauffourée, elle se dit qu'il est inutile d'y mettre son grain de sel et préfère surveiller du coin de l'oeil...

Désolée Capitaine, il faut faire preuve de vigilance à tout instant , nous disions donc...mes respects Messire, je suis effectivement le prévôt d'Isle de France, comme je l'ai dit à votre soldat, il ne fut pas simple d'organiser ce convoi, la situation, l'épidémie, la souffrance, j'ai dû faire preuve d'autorité avec certains habitants de beauvais mais dans l'ensemble je suis satisfaite.

Cependant, nous ne sommes pas encore arrivés, il reste un nombre de lieues non négligeables à parcourir jusqu'à Paris, et je dois l'avouer que j'aurais besoin de repos..

Viri soupire...

Quoi qu'il en soit, j'ai à coeur de mener cette expédition jusqu'au bout, je ne refuse pas votre aide, autant réunir nos efforts, ça n'en sera que plus bénéfique mais il est temps que nous reprenions la route!

Le prévôt regarde le prélat..

Le Cardinal est sous bonne garde, je ne suis pas inquiète à son sujet!

Viri jette à nouveau un oeil vers les bagarreurs, il semble que ça se soit envenimé...elle prend congé du Capitaine quelques instants..

Arfff capitaine le devoir m'appelle un peu plus loin, les nerfs de certains sont à vifs, d'où mon sentiment de ne pas traîner à se remettre en chemin!

Viri s'élance dans la foule, le pas est soutenu, la mine est sévère, son approche décidée paraît déjà faire de l'effet sur les fauteurs de trouble, elle s'écrie ...

Diantre! vous n'avez pas fini bande de miteux, vous allez goûter la lame de mon épée si vous n'arrêtez pas votre manège!

Les hommes se séparent surpris par tant d'assurance mais ils toisent le prévôt l'air goguenard, elle se poste devant eux et sans l'ombre d'une hésitation sort son épée de son fourreau, elle les fixe sans émettre le moindre son et leur fait baisser les yeux tour à tour.

elle reste un moment supplémentaire, le regard empli de colère, puis rengaine son épée et repart vers sa cousine Augustina...

pathard Mer 2 Jan - 15:15

Il inclina la tête saluant comment il se doit cette femme qui par sa volonté et bien du courage maintenait un ordre presque parfait, parmi la foule.

Et bien Prévost je vois que vous savez mener les hommes et en suis fort aise.
Ma fois oui le prélat est sous bonne escorte et nul danger ne semble l’entourer.

Des éclat de voix, un début de bagarre et voila que ce petit bout de femme qui repart à l’assaut.

Il ne put que lui lancer, déjà elle houspillait et tirait du fourreau son arme, montrant qui avait le droit ici.
Ce n’est point parce qu’il n’y a pas, de village de citadelle, qu’il faut penser que l’ordre n’excite pas.
Elle démontrait donc qu’avec le titre, qu’il y avait aussi la manière, ce qui n‘était point sans lui déplaire.

Fort bien, ma lame et mon escouade son à votre disposition.

Il ordonna d’un signe de tête au deux gardes prés de lui de suivre dame Viridiana, bien qu’il se doutait qu’elle serait faire face.
La présence non loin, d’elle de deux soldats pourrait dissuader quelques intrépides.

Une fois fait c’est vers son conte qu’il alla, bien que prélat de France et chef suprême de l’église et de son armée, il était aussi conte de Champagne et c’est donc en homme lige et vassal qu’il ce présenta.

Il présentation en premier ses hommages à son conte tête baisé mains sur le pommeau de son arme, une fois la reconnaissance de celui si faite, c’est en serviteur de l’église qui montra allégeance et devant lui mis un genoux à terre.

Rassurer par les intention de son conte et par les mots du prélat, réconforter dans la foi et l’action il se redressa.
Il donna donc des ordres, son humeur de chien reprenait le dessus.
Une missive vite dictait avait été envoyer vers la seigneurie de Paris.
Les patrouilles le long de convoi fait il ne prenait pas le pouvoir, il portait assistance et protection.
La plupart des gents qui composait le groupe n’étaient point des soldats et dame Viridiana savait y faire.

C’est tout en donnant ses ordres que ces yeux ce porta sur sa dame qui revenait avec les chevaux.

Il lui sourit et éclata d’un gros rire .voyant le cavalier qu’elle avait monté.

Ma dame je ne savais point que nous avions une nouvelle recrut, quelle est donc cet asticot qui trône haut et que vient il faire ici ?
Je veux bien porter aide et assistance cela…….. Bien même si la plupart des personnes ici ne le considère point est dans mes devoirs et je le ferais.

Mais ……..
Quel est ton nom petit homme ?

Il sourit à l’enfant, plongeant ses yeux dans les deux petites boules rondes de l’enfant………

fineasse Mer 2 Jan - 16:56

Elle jeta un coup d'oeil à son capitaine et son regard radoucit, la rassura un peu. Elle se turna ensuite vers le garçon et lui souriant, l'attrapa pour le descendre de son cheval.
Trés vite il se réfugia derrière elle sans répondre au Capitaine.
Intimidé, et ayant un peu peur de l'homme devant lui, il n'osa pas le regarder, préférant rester caché.
Elle le regarda, lui sourit, puis regardant son capitaine, elle répondit pour lui.

Mon capitaine, je vous présente Thomas, je l'ai rencontré il y a peu.

Elle respira profondément, et entama les explications sur la présence du garçon.

Il n'a plus de parents, et la femme qui l'a recueilli, n'avait de cesse de le réprimander, et de le corriger. Pour elle il n'était qu'un fardo. Il est donc dés à présent sous ma protection et continuera le voyage avec moi.

Elle ne quitta pas so regard, essayant de deviner sa réaction. Mais elle ne vit rien, seul son sourire la rassura un peu. Elle prit la main de Thomas, l'obligeant à avancer un peu vers le capitaine. Il s'approcha timidement et baissa les yeux, s'agrippant à sa jambe.

Je m'en occuperai personnellement jusqu'à notre arrivée à Paris, ensuite j'aviserai.

Elle attendit de savoir sa réponse, même si cela n'était pas conventionnel, elle savait qu'elle avait pris la bonne decision et ne la regrettait pas. Juste à savoir si il approuverait son choix. Au pire, elle aurait une réprimande, au mieux il réagirait comme elle l'espérait

pathard Mer 2 Jan - 19:38

C’était bien un petit asticot, il se tournait, fuyait son regard et avait plus d’entrain pour les jambes de Fineasse que pour lui et la réponse qu’il attendait.

C’était donc dame Fineasse qui lui avait dit que ce petit maigrichon légèrement peureux portait le prénom de Thomas.
Il le regarda, il ne devait point manger tous les jours et aux dires de sa dame était devenue le souffre douleur d’une femme.

Bien je prends note de ce que tu me dis ……..
Tu en as donc la garde jusqu'à Paris, après comme tu veux mais sache que j’aurais mon mot à dire …
N’oublie point ce que tu portes à ton doigt …….

Il avance vers elle et planta son regard dans le sien lui chuchotant d’une voix douce

Il me semble bien que je connaisse tes intentions et tes envies ….
Ma dame serait elle en mal de materner ?

A ces paroles il y associa un geste qui dans la situation et sur ce chemin prenait un tout autre visage.
L’enfant quant à lui le regardait plus intensément encore serrant fort les jambes de Fineasse.
Il posa sa main au niveau de son ventre, lui souriant.

Si le temps nous en avait donné l’occasion……. j’aurais bien fait…….. Si c’est ce que je pense être ……..d’un désir formulé, d’une bien belle matière, une réalité.

Il retira sa main prestement .

Il sent encore plus que moi, lave le et trouve lui de quoi le vêtir pour qu’il ne ressemble point à un mendiant et donne lui aussi quelque chose à manger.

Je ne veux point le voir mourir et être obligé de faire halte pour le déposer en terre.
Présente toi devant moi une fois cela fait.

N’éyant point de nouvelle des autres et ne sachant qui es partie retrouver notre créateur, j’ai avisé.
Il me faut quelqu’un de sur ici, et il semble bien qu’une femme fasse moins peur à l’ensemble de ses gents, qu’un homme tel que moi.

Il la regarda

Pour cette tache et en attendant des ordres claire tu prendras le grade de second de l’ost de la curie.
Une fois notre voyage fait et les nouvelles prises nous aviserons.

Je pense partir cette nuit vers Paris, mais avant je voudrais te voir.
Et toi Thomas puisque c’est le nom que tu porte écoute bien Fineasse tu es maintenant au service d’une par de l’église mais avant tout du conté de Champagne.
Je ne sais d’où tu viens mais sache que maintenant tu es par le fait Champenois.
Ne l’oublie jamais !

Il éclata encore une fois de rire salua sa dame et regarda encore une fois le petit asticot.
Il repris sa marche cherchant des yeux les quelques hommes qui lui restait.

Bien maigre que tout cela, espérons que rien n’arrive …………

fineasse Mer 2 Jan - 20:55

Elle retint un sourire à ses paroles, mais elle était heureuse de voir qu'il n'allait pas contre sa décision et que dans un sens il l'approuvait.
Elle l'écouta attentivement et lui répondit enfin.

Bien mon capitaine, je ferais selon votre désir et m'occupe dés à présent de rendre cet enfant présentable.
Merci pour votre compréhension.
Je vous retrouve juste après.

Elle fit un clin d'œil à Thomas et salua son capitaine avant qu'il ne s'éloigne.

Et bien tu as entendu le capitaine, tu vas devoir prendre un bain et il faut que je te trouve des vêtements.

La grimace du garçon la fit rire, et elle le remit en selle afin de le mener à la rivière pour le laver.
Elle regarda autour d'elle, cherchant, une femme avec des enfants, et trouva enfin ce qu'elle cherchait.
Elle s'approcha d'eux, et voyant la manière dont ils étaient vêtue, elle sourit de plus belle.
Elle s'approcha de la mère, et après quelques paroles, elle obtint quelques vêtement contre un peu d'argent.
Enchantée, elle le conduisit jusqu'à la rivière et le descendit du cheval. A peine eut il les pieds par terre, qu'il essaya de s'enfuir. Elle le rattrapa de justesse et lui dit.

Inutile de t'enfuir, que tu le veuilles ou non tu prendra un bain, alors je te conseil de te laisser faire.

L'enfant voyant son regard déterminé, ne broncha plus et se laissa laver et habiller sans discuter. Une fois fait, il osa enfin parler.

Le monsieur de tout à l'heure, il me fait peur.

D'abord surprise d'entendre sa voix, elle ne put retenir un rire. Elle l'attrapa et le remis sur son cheval. Ensuite elle lui donna un bout de pain et de quoi l'accompagner.

Tu n'as pas à avoir peur de lui, il à l'air sévère comme ça, mais il a un cœur en or. De toute façon avec moi tu ne crains rien. Personne ne te fera de mal, et surtout pas lui.

Elle se mit derrière lui et dirigea son cheval vers le groupe. là elle regarda autour d'elle, essayant d'apercevoir son capitaine.
Une fois repéré, elle se dirigea vers lui, et s'arrêta juste à sa hauteur. Elle descendit de cheval et fit descendre Thomas à son tour.

Mon capitaine, nous voici de retour, et comme vous pouvez le voir, la jeune recrue est propre et a mangé de bonne appétit je dois bien le dire.

Il était juste à coté d'elle, hésitant devant cet homme qu'il ne connaissait pas. Il la regarda un peu inquiet, ne savant que faire. Elle lui sourit pour l'encourager et le poussa un peu devant elle pour qu'il se montre au capitaine.

Viridiana Jeu 3 Jan - 13:00

Le prévôt a discuté avec sa cousine, Ago est impatiente de reprendre la route, elle argumente afin que Viri se décide à rassembler tout le monde, le prévôt se dit qu'il est grand temps de repartir et elle s'en va faire part de son choix au capitaine de la garde papale..

Capitaine, le temps de repos n'a que trop perduré, j'ai organisé ce convoi avec les moyens du bord, j'ai eu l'aide de mes amis et de ma famille ainsi que de mon subalterne mais ils sont fatigués et si nous voulons éviter tout débordement, la marche est un excellent exutoire!

Viri fait la moue en regardant la débandade qui règne autour d'elle..

Il serait bien que les gardes prennent quelques enfants épuisés à dos de cheval, c'est une suggestion, bien entendu!

Viri se met un peu en retrait, elle se racle la gorge car sa voix est très éraillée et fait un appel..

OYEZ OYEZ GENS DE BEAUVAIS!

REFORMONS LES RANGS, NOUS REPARTONS DANS QUELQUES INSTANTS!

Une clameur de contentement s'élève de la foule et comme par enchantement, presque tout le monde reprend sa place, Galupin, Ago, Katell et artus essayent de retrouver leurs quelques ouailles égarées...

Viri retrouve la nourrice avec Moïse dans les bras, elle rattache son porte enfant ventral et y glisse le petiot endormi et calme, elle remonte sur Alezane et se dirige vers le capitaine..

Voilà, je pense que nous sommes prêts!

Augustina Jeu 3 Jan - 16:03

Augustina s’approcha du Capitaine Pathard qui ne semblait pas l’avoir vu alors qu’il s’était permis d’arrêter la conversation qu’elle avait avec sa cousine le Prévôt Viridiana.

- Bonjour Capitaine, je m’appelle Augustina, je dois être un peu sourde je ne vous ai pas entendu me saluer. Comme vous le voyez nous avons 4 charrettes et aussi des chefs qui les convoient et que nous avons finalement que 35 paysans qui marchent.
Nous avons aussi maintenant l’aide du Cardinal UterPendragon, et de sa trentaine de gardes à cheval.
Donc pour ne pas perdre de temps et être franche, si vous tenez à être utile, prenez donc en croupe des villageois.
Vous voyez la chose est des plus simple, il ni aura plus de gens qui devront marcher et demain ou après demain au plus tard nous serons à la Capitale.
Sur ce je vous salue, car je vais prendre la tête de ma charrette et repartir de suite.
Soit vous nous aidez sans plus poser de question inutile, soit vous nous laisser.
Cela fait déjà plusieurs jours que nous sommes sur les chemins et nous sommes tous pressés d’arriver.

Ago rejoignit sa charrette où son groupe était déjà prêt, monta sur le siège avant, pris les brides des bœufs et commença à les faire avancer tout doucement, que le convoi de devant celui d’Artus puisse prendre un peu d’avance.

Elle fit un signe de la main à sa cousine la prévôte et lui cria.
- Désolée Viri, mais moi je n’ai pas ta patience, ni ta diplomatie, avec les nouveaux venus, sans ça l’année prochaine on sera encore sur place en train de palabrer.

pathard Jeu 3 Jan - 18:04

Il regardait la foule qui semblait vouloir bouger un peut signe avant coureur que la marche allait repartir.
En même temps que ses observations la vie quelque peut ralentie reprenait son cours d’une façon des plus rapide.
Fineasse était revenue et avec le petit asticot, qui une fois laver et rassasié ressemblait enfin à un petit personnage bien présentable il les salua.

Ha voila donc à quoi ressemble notre garçonnet ?
Comme toujours vous savez aussi bien combler, le supérieur que l’homme que je suis, ma dame.
Beau travail et grand effort, c’est un homme que je vois devant moi.
Et bien petit homme tu n’es point encore un soldat mais te voila aussi beau que moi et sentant bon.
Ce qui n’ait peut dire mon jeune ami et je t’avoue que pour l’odeur je ferais de sorte de la faire disparaître de dessus moi.

Il se penchant vers l’enfant et lui chuchota

Je dois bien te l’avouer les chèvres qui traînent ici beuglent d’une façon étrange quant je passe.

Il se redressa

Je peux refaire maintenant les présentations et souhaite que tu y réponde, cela mon jeune ami n’est point une volonté mais si tu comprends le mot un ordre.

Path de Salignac dit ‘’ Pathard ‘’ commandant Champenois homme lige du roy de France du comte de Champagne et défenseur de notre sainte mère l’église.
Je te salut donc Thomas, enfant de Champagne et te mets en ce jour sous la protection de dame Fineasse ….

Il la regarda et comme il savait que la convenance devait être respecté il repris

Ma promise et second de la garde ….

L’enfant tremblant ne dit qu’un mot, mais il le prit pour un bon départ

THOMAS !

Il éclata de rire

Et bien mon ami voila que j’ouie haut et fort, notre saint patron en soit remercié et n’oublie jamais soit fière d’être au service du conté de Champagne !

Au moment au il allait parler avec son second, dame Fineasse ; on peut être second et premier en bien des endroits
C’était le cas, second de la garde et première dans son cœur.

Dame Viridiana lui annonça le départ

Ma dame vous etes Prévost de l’Isle de France et nous sommes ici sur les terres sous la souveraineté du roy, par le fait ma dame vous etes la gardienne et le commandant de ce convois.
Ma personne donc et mes hommes sont à votre service et sous vos ordres.
Ordonner ma dame et j’obéirais !

Fusse t’il que le temps ne deviennent fou !
Il y avait moins d’une journée point un mots sur leur arrivé et voila que dans un éclair cela tombait aussi dru qu’une pluie de printemps.

Il faut dire qu’il n’y avait point à redire il avait fauté cela il s’en rendait compte, devant une dame de plus !

Pour ne l’avoir salut, honte donc aux valeurs et surtout à lui il n’y avait pas de demi mot
Dame Augustina l’houspillait il ne dit rien, compris le message et bien fort au vue mais surtout à l’ouie, t’en que cette femme avait un organe qui portait haut.
Il ajouta à son observation sonore une touche de visuel.

La dame avait de quoi alimenter son organe vocal, au vue du coffre qu’elle portait.
Loin l’idée d’être un voyeur et homme de mauvaise vie, mais il en était pas moins un et ne rechignait point aux belles images que ses yeux lui font découvrir.

Dame Viridiana veuillez m’excuser je dois aller de suite présenter mes hommages à une dame.

Aussi vite dit, aussi vite fait et après avoir affourché son animal il fila vers elle.

Dame Augustina , je n’ais point d’argument à vous opposer et il ne sera dit que je sois un homme non galant.
Je viens donc, certes avec du retard vous présenter mes hommages et vous fait toutes mes excuses.

Il s’inclina du buste devant elle.

Et au sujet de votre remarque si vous avez parmi vous un homme, ou un enfant qui connaisse bien la contré je serais fort intéressé de le prendre avec moi.
Je voudrais si le Prévost m’en donne l’ordre pousser mon escouade au devant de votre groupe et m’assurer que nous ne risquions point de mauvaise rencontre. …….

fineasse Jeu 3 Jan - 23:01

Elle réprima un sourire en voyant le tableau du jeune Thomas essayant de garder un peu de contenance devant son capitaine et la réaction de celui-ci à son égard.
Maintenant que les choses étaient dîtes, elle n'avait plus qu'a attendre ses ordres. Mais au moment où il allait lui parler, une jeune femme hurla sur lui et dans un irrespect qu'elle trouva inadmissible, s'adressa au capitaine comme si il n'était qu'un simple valet.
Elle serra les dents, laissant le capitaine lui répondre, sachant trés bien que si s'était elle, elle n'irait pas par quatre chemin et la remettrait vite fait à sa place.
Elle n'avait aucune autorité, juste pour titre d'être la cousine de la prévôt.
Elle regarda la scène de loin, ne voulant pas interférer sur ce que ferait son capitaine, attendant son retour. Elle monta cependant sur son cheval, et fit un tour des gardes et des effectifs.
Ele regarda les enfants qui allaient devoir marcher, puis de nouveau ses gardes qui attendaient le départ regroupé.Elle prit la parole et parla bien fort

Soldat, je vous demande à chacun de prendre un enfant, et de veiller sur lui jusqu'a notre arrivée à Paris. Je ne veux en aucun cas d'accident et n'admettrais aucun refus de votre part sur cette ordre.

A ses mots, chaque soldat obéis sans rien dire. Thomas la regarda et lui sourit.

Et ben tu dois leur faire vraiment peur pour qu'ils t'obéissent comme ça.

Elle rit à ses mots, se promettant de lui expliquer plus tard la raison de leur obéissance.
Elle attendit ensuite le capitaine pour savoir la marche à suivre..........

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