Re: La Peste: Le départ vers Paris [RP]

Katell Ven 14 Déc - 21:13

L'homme recule, rentre dans le rang, les autres prennent en compte que Katell est armée et visiblement prête à se défendre.

Elle n'aime pas crier, préfère tenter d'expliquer encore et encore pourquoi il faut se séparer, semble parfois trouver les mots justes, sans doute entendent-ils dans sa voix qu'elle sait...

Un sursaut, Galupin hurle à l'autre bout, sans doute une nouvelle bagarre, la tension monte de plus en plus, il faut partir.

Viridiana tourne, semble chercher quelque chose, Katell grogne, il n'est pas temps d'hésiter.

Enfin les ordres sont donnés et chaque groupe se met en marche, la jeune femme se met à l'arrière du groupe, ayant désigné parmi les membres un chef de file, et veille donc à ce que personne ne vienne s'infiltrer.

De nouveaux pleurs, de nouveaux cris de rage, elle se ferme, doit rester stoïque autant que possible, ses yeux piquent, elle met cela sur la fumée, sachant parfaitement que c'est pour ceux qui restent qu'elle pleure, ceux qui vont mourir....seuls...

Augustina Sam 15 Déc - 10:39

Le rang d’Ago était prêt, son groupe bien en ligne par deux. Ils discutaient entre eux, mais calmement, l’angoisse et la tension diminuait.
Car ils avaient vite vu, que petit bout de femme qu’était leur chef était pleine de vie, vive comme une anguille, qu’elle ne laisserait pas un malade dans leur groupe.
Qu’elle donnait peut être brutalement ses ordres, mais qu’elle plaisantait aussi pour apaiser la tension.

D’ Augustina on voyait seulement ses yeux mais ceux-ci étaient comme deux rayons de soleil malicieux, envolé le gris acier qui faisait si peur. (Ago avait oublié sa frayeur et comptait bien emmener tout son groupe à Paris sans perte)

Et en plus elle avait réquisitionné une charrette à foin Very Happy

avec deux bœufs de labour,
pour que femmes et jeunes enfants puissent se reposer sur un peu de chemin.

Mais ensuite Ago toujours en élevant la voix, les avaient prévenus
que ce serait au tour de ceux qui commençaient par marcher en 1er, de prendre place dans la charrette,
chacun son tour de repos, même les hommes auraient le droit de se reposer un peu,
exception faite pour les tous petits qu'ils prendraient sur leurs genoux..
Et que toute la nourriture et le vin que chacun possédait serait partagé, pour que tout le monde puisse manger et rester en bonne santé.

Ago avait ajouté que si un seul devenait faible et tombait malade et bien c’était
tout le groupe qui serait condamné avec lui et qui mourrait.
Les villageois avaient compris que seul le partage et l’entraide les emmèneraient sains et saufs à Paris

Ago s’impatientait maintenant et cria à Viri.
- Viri mon groupe est prêt, nous n’allons pas geler sur place, viens l’inspecter et nous partons de suite après.

Viridiana Dim 16 Déc - 20:02

Viridiana ayant réglé le problème de Moïse, se dit qu'il est grand temps de vérifier si tous les groupes sont prêts à partir, elle s'avance donc vers le premier, celui dont Ago s'occupe et elle prend le temps de dévisager chaque personne afin de déceler le moindre symptôme de la maladie, le prévôt passe ainsi en revue tous les rangs tel un gradé de l'armée faisant le tour de ses recrues pour aller au combat, car elle considère que le Pays est en guerre contre un ennemi insidieux, une maladie qui ne fait pas de cas en s'abattant sur ses proies!

Tout semble aussi satisfaisant, chez Katell, Artus et Galupin, Viri se met légèrement en retrait afin que tout le monde la voit et Crie:

VOILA, NOUS SOMMES PRÊTS A PARTIR, JE RAPPELLE QUE VOUS DEVEZ OBEIR A VOS CHEFS DE FILE!

JE RAPPELLE EGALEMENT, QUE TOUTE PERSONNE DEVELOPPANT LE MOINDRE SYMPTÔME DE LA PESTE SERA IRREMEDIABLEMENT ECARTE!

A nouveau des contestataires se font entendre, Viridiana toise tout le monde, son visage se durcit et le silence se fait.

Elle tire sur les brides d'Alezane et au galop se rend à l'avant du convoi, elle fait signe à tous ses responsables et crie à nouveau..

EN AVANT POUR PARIS!

Katell Dim 16 Déc - 23:22

Le départ enfin et les groupes qui s'avancent après inspection, laissant derrière un village et des habitants condamnés à mort.

Des cris, des pleurs à nouveau mais comme s'ils avaient enfin compris et s'étaient résignés plus personne ne tente de les rejoindre. Et c'est peut-être cela le plus dur dans cette situation, sentir le désespoir de ces gens et ne rien pouvoir faire d'autres que de l'augmenter.

Récupérant Tempête au passage, elle se hisse sur la selle, prenant de la hauteur, remonte son groupe et répète les consignes sur les signes de la maladie, le partage de la nourriture et le fait de se reposer si besoin est.

Elle cherche des yeux Galupin, repart en queue du groupe, soudain inquiète de ne pas le trouver dans la foule, réconforte au passage l'un ou l'autre, refuse d'un geste qu'elle n'espère pas trop sec la proposition de partager un morceau de pain. Elle n'a pas faim, juste fatiguée, juste angoissée de ne pas le voir, juste en manque.. Oui en manque, étonnement et rapidement soit mais il est soudain devenu essentiel à ces yeux.

Et Paris, cette ville qu'on dit immense, elle qui commençait tout juste à se sentir à peu près à l'aise en ses murs, après s'être perdue... Elle frissonne, tente de se raisonner: bien sûr que tout ira bien.

Augustina Mar 18 Déc - 15:04

Augustina monta sur le siège avant de la charrette et désigna un tout jeune homme qui avait les pieds en sang, d’avoir couru pour arriver le premier quand Ago avait donné le signale.
Car ses chausses étaient complètement usées.

- Vous jeune homme montez à coté de moi pour m’aider à tenir les bœufs.

Le jeune homme ne se fit pas prier et s’assied à ses cotés. Ago lui murmura.
- j’ai remarqué que vos chausses n’ont plus de semelle, donc je ne vais pas vous faire marcher, vous devez assez souffrir comme cela, même si vous ne le montrez pas, alors je vous donne ma dernière peau de lapin, découpez la en deux et mettez la à l’intérieur de ce qui reste de vos chausses.

Ago discrètement avait encore découpé deux bandes de son jupon,
qui maintenant au lieu de descendre sur ses mollets, s’arrêtait au dessus de ses cuisses.
Et bien, heureusement que j’ai encore un long caleçon sous ma robe, sinon je vais me peler les miches pensa t elle
-Avant bandez vous les pieds avec le tissu propre de mon jupon.

Elle regarda son groupe.
- tout le monde est prêt, aller on part.
Finalement il ne restait que huit personnes qui ne pouvaient monter à bord et ils marchaient en se tenant sur le rebord de la charrette.
Ils savaient qu’après quelques lieues de marches, ils seraient remplacés et pourraient s’asseoir sur le chariot pour se reposer, remplacés par d’autres villageois.

Et voila, Ago et son convoi qui suivait celui en tête de Artus et jetant un œil derrière
elle vit que celui de Katell la suivait et celui de son cousin Galupin juste après qui fermait la marche.

Sa cousine Viridiana, la prévôte, faisait marcher au pas son cheval, remontant le cortège, tout en inspectant que tout allait bien pour les quatre convois.

Viridiana Mer 19 Déc - 13:36

Viridiana reste la majeure partie de son temps en tête du convoi, il lui arrive de rebrousser chemin en longeant chacun des groupes formés par les volontaires qu'elle a désignés, elle fait également des allées et venues afin de reprendre Moïse à la jeune femme qui lui sert de nourrice, elle le sait en sécurité accroché à elle dans son porte bébé ventral de fortune, il s'endort aisément parce qu'il est bercé par les mouvements d'Alezane lorsqu'elle marche, même le galop ne le réveille pas!

Viri aperçoit dans un buisson un remue-ménage étrange, elle dirige sa jument vers l'endroit et y découvre deux adultes de sexe opposé en train de recouvrir ce qui semble être un corps!

HOLAAA LES GENS QUE SE PASSE-T-IL? *crie-t-elle*

Pris la main dans le sac, le couple baisse la tête ne disant mot, Viri hausse la voix et demande à voir ce qui est caché..

Après quelques minutes d'hésitation, l'homme finit par obéir et fait voir au Prévôt le corps de son fils de 10 ans, l'enfant est décédé et ce n'est pas récent, la rigidité cadavérique en est la preuve!

Viri demande instamment des explications, la femme prend alors la parole et raconte à la rouquine que sachant leur enfant malade ils sont venus le déposer dans ce coin durant la nuit en imaginant que le convoi passerait par cette route, ils espéraient le retrouver vivant afin de le récupérer et l'emmener avec eux mine de rien.

Viri les dévisage, elle plisse les yeux de colère mais elle choisit de se taire, elle ordonne à ces gens de brûler le cadavre mais ils s'y refusent, sans états d'âme parce qu'elle ne peut se le permettre, elle descend de sa monture, prend une torche dans une de ses saccoches, l'allume et boute le feu au buisson, le couple désemparé n'ose s'opposer à sa réaction!

Et vous pouvez être contents que je ne vous renvoie pas à Beauvais car vous avez désobéi, retournez dans les rangs et tenez-vous à carreau!

Le couple la mine déconfite se résigne à reprendre la route.

Viri remonte sur Alezane et se remet à l'avant du convoi...

Augustina Jeu 20 Déc - 13:16

quelques heures plus tard.......

Quand sa cousine prévôte passa à sa hauteur, Ago l’arrêta.

- Regarde dit Ago en pointant son doigt, tu vois, juste derrière ces arbres, il y a une vigne et juste après une ferme.
Il faudrait que tu envoies 2 hommes visiter la cave de cette ferme pour ramener les fûts de vins.
De toute façon les gens n’en peuvent plus, il faut faire une halte,
il faut que nous mangions et que nous buvions aussi,
mais pas de l’eau sait on jamais.
Et un petit coup de vin avec un morceau de miche de pain ferait du bien à tous
même aux petits, c’est un très bon fortifiant.

Ago regarda sa cousine intensément, jusqu’à maintenant le voyage s’était bien passé,
les villageois ne se plaignaient même plus depuis longtemps.

- accepte Viri, de toute façon nous sommes bientôt arrivé, autant que ce soit en forme pour ne pas faire fuir les habitants de Paris.
Et demande aussi à Artus qui est en tête de s’arrêter une demie heure
et de veiller à ce que ceux qui ont des vivres les partages avec ceux qui n’en ont pas.

Ago fit son sourire le plus ravageur Very Happy

et des yeux malicieux à sa cousine pour l’attendrir, car c’était la prévôte et elle seule décidait.

Galupin Jeu 20 Déc - 22:34

Galupin, qui ferme la marche avec son groupe, essaie tant bien que mal à faire avancer chaque personne, certains ayant du mal à quitter Beauvais, d'autres ayant du mal à marcher... La route est longue et déjà Galupin repense à Beauvais...

Il repense à ce petit village, son auberge, ses rues étroites, ses remparts, sa lisière de forêt, sa clairière... il soupire ne sachant ce qui les attend à Paris, et en même temps il se presse d'y arriver... Ce convoi, cette marche, tous ces gens, cette responsabilité de les mener à bon port, dans les meilleures conditions possibles, n'avoir aucun sentiment lorsque la maladie frappe... voilà une épreuve qui n'est pas facile, mais il sait qu'il peut être heureux de vivre...

Il regarde Viri, qui du haut de son cheval semble mener se convoi avec force et dynamisme, heureusement qu'elle est pense-t-il... puis il voit Katell assise sur tempête... espère qu'elle tourne la tête pour lui faire un sourire, mais quelque personne s'arrêtant déjà épuisé le sorte très vite de ses pensées, il s'approche d'eux les prends par le bras...

Voyons, je sais que la marche n'est pas facile, mais il faut s'accrocher, nous devrions bientôt faire une pause, accrochez-vous, c'est vital... soyez fort...

En disant cela, il se dit qu'il serait en effet temps de faire une halte, certaine personne n'étaient pas sur un cheval et la route n'était pas de tout repos... les enfants surtout commençaient à fatiguer et à sentir la douleur sous leur pieds... Il s'écria...

VIRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIiii,

Puis lui fit signe qu'il serait bien de faire une pause... certes il est important d'arriver à Paris au plus vite, toutefois, il serait bien d'y arriver en vie...

Katell Jeu 20 Déc - 22:59

Katell voit bien aussi que certains commencent à fatiguer, trainant des pieds. Il faut dire que la tension accumulée depuis la déclaration de l'épidémie ajoutée au fait de devoir ainsi tout quitter, que ce soit des gens ou des biens, devait bien retomber à un moment.

Hors elle semble avoir choisit ce moment ci pour baisser et du coup ce sont des hommes, des femmes et des enfants épuisés qui marchent, un peu hébétés vers Paris.

La jeune femme remonte donc le groupe pour se diriger vers Viridiana et Augustina, la deuxième étant en train de se faire implorer pour une pause par la seconde.

Elle tousse, afin d'annoncer son approche puis une fois tout à côté.

Si je puis me permettre, Augustina a raison. Nous devons nous arrêter pour qu'ils se restaurent et se reposent sinon nous n'aurons plus que des cadavres arrivés à Paris.

Un regard derrière elle, cherche du regard Galupin qui vient de crier, croise son regard et lui sourit.

Viridiana Ven 21 Déc - 14:28

Le soir est tombé, plusieurs lieues ont été parcourues, il fait un froid de canard et Paris n'est plus très loin selon les calculs de Viri...

Quelques gémissements et pleurs s'élèvent des rangs, le rythme a été soutenu, ce qui a eu l'avantage de fatiguer les gens, ils suivent tels des pantins, ça évite tout débordement, même si Viri sait que ça semble inhumain, il lui faut veiller à ramener tout ce monde à Paris et tous les moyens sont bons, c'est leur seule chance de survie.

Viridiana est arrêtée par Ago...

- Regarde, tu vois, juste derrière ces arbres, il y a une vigne et juste après une ferme.
Il faudrait que tu envoies 2 hommes visiter la cave de cette ferme pour ramener les fûts de vins.
De toute façon les gens n’en peuvent plus, il faut faire une halte,
il faut que nous mangions et que nous buvions aussi,
mais pas de l’eau sait on jamais.
Et un petit coup de vin avec un morceau de miche de pain ferait du bien à tous
même aux petits, c’est un très bon fortifiant.

Le prévôt regarde sa cousine sans mot dire, elle se retourne ensuite vers les vignes dont parle Ago...hum...tout en évaluant la situation, les rouquines sont rejointes par Katell...

Si je puis me permettre, Augustina a raison. Nous devons nous arrêter pour qu'ils se restaurent et se reposent sinon nous n'aurons plus que des cadavres arrivés à Paris.

Elle aussi insiste pour que le convoi fasse une halte, Moïse dort comme un ange, Viri lui jette un oeil discret, elle ne souhaite pas qu'on la voit s'attendrir...elle fait signe à galupin de venir...

Bon nous allons nous arrêter, Ago, katell et galupin, je vous autorise à fouiller la ferme, je doute que vous y trouviez de la vinasse, les marauds se sont certainement déjà servis, mais on ne sait Jamais, en ce qui me concerne je garde le convoi avec le Sieur artus, je vais faire rassembler toutes les denrées comestibles et nous les redistribuerons...allez hop filez!

Viri se met à nouveau en retrait pour faire part que le convoi fait une halte...

GENS DE BEAUVAIS, NOUS ALLONS FAIRE UNE HALTE, JE REQUISITIONNE TOUTE LA NOURRITURE QUE VOUS POSSEDEZ CHAQUE MIETTE SERA REDISTRIBUEE! LE SIEUR ARTUS ET MOI PASSONS CHEZ CHACUN, FAITES PREUVE DE GENEROSITE, SOYEZ VERTUEUX!

Un mouvement de contentement se fait entendre, le brouhaha reprend vigueur, Viri attrape un grand sac en toile de jute et récolte la nourriture, l'entraide semble s'être enfin installée...

Augustina Sam 22 Déc - 11:05

- Jeune homme je vous confie quelques instant la charrette et les bœufs.
Ago sortit de sa sacoche discrètement un morceau de pain qu’elle donna subtilement au tout jeune homme.
-Chuttt lui souffle t’elle à l’oreille mangez un peu, faut avoir des forces pour surveiller notre charrette, mangez le sans être vu.
Ago sauta à bas de la charrette appela son cousin Galupin et katell

-Vous venez, sur qu’on va trouver des fûts de vin . Viri se trompe, les gens ont bien trop peur de la peste pour aller piller.

Et voila Ago partie en courant sans même attendre les deux autres en direction de la ferme.
-La cave la cave leur hurle t’elle, la ferme on s’en fiche.
A part le mildiou le vin ne put pas choper la peste. Et puis s’il y avait eu du mildiou cette année ça se saurait, et il ni aurait même pas eu de vendange et encore moins tout ce vin qu'on arrêtait pas de boire à la taverne .

Ago trouva l’entrée de la cave, mais elle attendait son cousin Galupin et Katell qui avaient dû s’arrêter quelques secondes pour roucouler Wink

et s’encourager.

Sur qu’on va trouver des fût pleins de vin,
puis sautant du coq à l'âne,
que va t'on en faire du marmot de Viri
pas question que ce soit moi qui m'en occupe les 3/4 du temps
pendant qu'elle fera son boulot de prévôte sur les routes pensa Ago .

Katell Sam 22 Déc - 12:28

Une fois qu'elle est sûr que son groupe a bien compris et qu'ils ont commencé à préparer la nourriture à donner à Viridiana, Katell descend de Tempête et l'attache à un arbre puis se dirige vers une fillette dont elle a remarqué la façon de regarder sa jument. Elle lui glisse un morceau de pain dans la main.

Bonjour damoiselle, je m'appelle Katell et elle c'est Tempête. Tu veux bien la surveiller pendant que je vais avec mes amis à la ferme là bas?

L'enfant, intimidée, répond par un signe de tête puis sourit à la jeune femme qui lui rend son sourire.

Elle rejoint ensuite Augustina et Galupin, en profitant pour voler un baiser à ce dernier au passage.

Temps que met à profit la cousine pour courir en direction de la cave où elle leur hurle de venir les rejoindre et pas à la ferme.

Elle est toujours aussi impétueuse? demande-t-elle au jeune homme près d'elle en venant se blottir quelques secondes au creux de ses bras avant de lui murmurer à l'oreille. Tu m'as manqué.

Un nouveau baiser plus long cette fois et le prenant par la main elle l'entraine à sa suite pour rattraper Augustina.

Attention, vous ne savez pas ce que vous pouvez trouver là-bas.. Attendez-nous!

UterPendragon Sam 22 Déc - 13:58

Le duc de Laon avait été retenu plus de temps que prévu dans son palais épiscopal. Il partit donc escorté d'une trentaine de gardes armés jusqu'au dents, en direction de la belle ville de Beauvais, où il possédait une belle résidence. Pensant aller plus vite, il fit emprunter à ses hommes un raccourci, qui les mena plus rapidement que prévu à destination. Malheureusement, lorsqu'ils arrivèrent, tout était vide. Craignant une embuscade, les cavaliers se serrèrent près du noble. Ce dernier envoya plusieurs éclaireurs, qui renvinrent en annonçant qu'il n'y avait rien ici, et que tout était barricadé.
Reprenant leurs esprits, ils allèrent se restaurer au palais, avant de reprendre route. Ils aperçurent assez rapidement un convoi produisant des nuages de poussière. Le pair demande à ce que l'escorte se dépêche. Ils eurent tôt fait de rejoindre la troupe. UterPendragon se plaça en tête, derrière lui se tenaient ses gardes, montés sur de sublimes étalons, main sur le pommeau de leurs épées :
Halte ! Déclinez votre identité !

Viridiana Sam 22 Déc - 20:00

Pendant que Galupin, Katell et Ago sont partis fouiller la ferme, Artus et Viri font le tour de tous les habitants de Beauvais afin de rassembler les réserves de nourriture, un bruit la fait s'immobiliser, elle reconnaît le galop d'un cheval et il semblerait que ce soit un groupe d'équidés qui s'approchent du convoi; il sont au moins vingt-cinq pense Viri, des voix s'élèvent, les gens prennent peur..

C'sont des gardes! *crie l'un* vont nous tuer! *dit l'autre*...

Viri confie Moïse à la jeune nourrice et d'un bond monte sur Alezane, la panique s'installe, le convoi se disloque, les gens détallent comme des lapins, ils crient, Viri est en colère mais se contient..

Fichtre! qui sont ces cavaliers qui sèment le désordre dans mes rangs, ça ne va pas se passer comme ça, Artus essayez de rassembler tout le monde, je vous prie!

le Prévôt n'a pas le temps d'aller à la rencontre du groupe qui semble armés jusqu'aux dents, qu'on lui intime de décliner son identité..

Halte ! Déclinez votre identité !

Il règne tout à coup un silence de mort, Viri se demande si ça doit la rassurer mais d'un ton autoritaire, elle répond!

Dame Viridiana, Prévôt d'Isle de France, pour vous servir Monseigneur! je rapatrie les gens de Beauvais à Paris! *dit Viri sans même savoir si elle s'adresse à un noble*

Elle prend un torche, l'allume et s'avance prudemment vers l'homme en tête du groupe armé, elle éclaire le visage de l'homme, selon son apparence il s'agit bien d'un noble, la rouquine se dit qu'elle l'a déjà rencontré...mais où donc?

UterPendragon Sam 22 Déc - 20:40

Le cardinal observa un instant la troupe en ébulition, il se rendit compte que sa demande avait instauré un grand silence. Le duc écouta la réponse de la jeune femme, et descendit de sa belle jument bai :
Ravi de vous revoir ! Ce doit être une tâche bien complexe pour vous. Je vous prie d'accepter mon aide.
Les gardes se détendirent, et laissèrent un peu aller leurs montures. Le pair leur désigna la forêt. Trois hommes descendirent alors, saisirent leur arc, et filèrent vers l'aurée du bois. Il se retourna alors de nouveau vers le prévôt, et lui dit :
J'en ai oublié de me présenter, je suis UterPendragon, Premier Cardinal de la Sainte Eglise Augustine, Primat et Pair de France, ainsi que Duc de Laon !
Il fit une rapide et élégante révérence, puis enchaîna :
La nuit ne tardera pas, j'ai envoyé certains de mes hommes ramener un peu de nourriture, les autres pourront garder le camp !

Augustina Sam 22 Déc - 22:20

Ago vit au loin des cavaliers, la main sur leur arme. Elle s’approcha de son cousin et de Katell plus très rassurée.
- Regardez c’est quoi ces gens ? Des soldats on dirait.
Allons vite dans la cave prendre les fût de vin et revenons discrètement pour voir de quoi il en retourne.
Ago s’était placé de l’autre coté de son cousin pour se sentir protégée. Après tout c’était un homme.

En plus certains hommes étaient descendus de cheval et s’enfonçaient dans le bois.
- Faisons vite Galupin, avant qu’ils nous fassent du mal ou qu’ils nous volent les fûts de vins.

Ago regarda Katell. Elle aussi c’était mise tout près de Galupin.
Mais ils avaient trouvé 2 fûts dans la cave et pas question de les laisser à ces soldats inconnus.
Alors Galupin en porta un. C’est qu’il est fort son cousin et Katell et Ago avaient allié leurs forces pour traîner l’autre.
Ils s’en revenaient tous les 3 pas loin du convoi, mais restèrent derrière quelques buissons.

Ago siffla en imitant le rossignol pour prévenir sa cousine, mais en restant un peu cachée.
Elle attendait que Viridiana arrive sur son cheval pour les tenir au courant.

Viridiana Dim 23 Déc - 22:11

le Seigneur finit par s'adresser à elle..

Ravi de vous revoir ! Ce doit être une tâche bien complexe pour vous. Je vous prie d'accepter mon aide.

Viri éreintée se frotte les yeux et soupire, elle sait qu'elle connaît cet homme mais n'arrive pas à se souvenir, la fatigue certainemennt se dit-elle.

Effectivement Monseigneur; la tâche fut rude, j'ai eu bien des difficultés à rassembler tous ces gens, j'espère que vous n'avez pas ruiné mes efforts, votre aide sera indispensable, il ne fait aucun doute!

Le prévôt voit trois des gardes filer vers la forêt, Viri est très ennuyée de ne se rappeler du Nom de l'homme qui lui fait face...lorsqu'enfin il se présente à elle...

J'en ai oublié de me présenter, je suis UterPendragon, Premier Cardinal de la Sainte Eglise Augustine, Primat et Pair de France, ainsi que Duc de Laon !

Je me souviens de vous maintenant, toutes mes excuses Monseigneur, la journée fut épuisante, je ne remettais plus un nom sur votre visage, enchantée de vous trouver sur mon chemin, un renfort ne sera pas de trop.

Bien qu'elle ne soit que Prévôt, Viri se met au garde à vous comme un soldat le ferait.

La nuit ne tardera pas, j'ai envoyé certains de mes hommes ramener un peu de nourriture, les autres pourront garder le camp !

La rouquine entend le sifflement d'un oiseau, à cette heure c'est étrange, nul doute que sa cousine essaye d'attirer son attention, elle se fait certainement du souci en voyant de loin ce remue-ménage, *pense Viri*.

Excellente idée Monseigneur, je vais d'ailleurs rejoindre mes amis qui m'ont grandement aidée, il sont allés visiter la ferme là-bas, à la recherche de vin, l'eau étant déconseilée à cause de la peste, ils doivent s'inquiéter, il serait peut-être bon que vous annonciez à tous ces pauvres gens vos intentions, je pense qu'ils vous craignent!

Viri se dirige vers la ferme et aperçoit son groupe de compères, elle leur fait signe de venir vers elle...

UterPendragon Dim 23 Déc - 23:11

Uter hocha simplement la tête aux paroles de la jeune femme, puis il fit signe à ses hommes de rester ici. Il remonta sur sa monture, et s'approcha de la population, il évita de trop se grandir, de peur d'inquièter les hommes et femmes présents :
Mes frères, mes soeurs, n'ayez point peur ! Nous sommes ici en amis ! Et même pour vous aider et vous protéger !
Je suis UterPendragon, Cardinal et duc de Laon ! Vous pouvez avoir toute confiance en mes hommes et moi !
Il montra ses paumes de mains en signe de paix.

Augustina Mer 26 Déc - 11:35

La prévôte Viri du haut de son cheval regarda Ago cachée derrière son buisson, avec un sourire en coin
- Alors ma Cocotte on eu peur, ou alors tu pensais siffler un peu du fût en cachette .

Ago se relève d’un bond
- comment ça je voulais goûter au pinard, que nenni, mais il est vrai ma cousine que tous ces hommes en armures sur leur cheval et avec leur épée m’ont fait un peu peur

Viridiana lui explique que c’est un Monseigneur du nom de UterPendragon, Premier Cardinal de la Sainte Eglise Augustine, Primat et Pair de France, ainsi que Duc de Laon et qu'il allait les aider avec ses hommes à rejoindre Paris

- bon ça va arrêtes de te moquer de moi, tient j’y pense subitement je ne savais pas Rolling Eyes

que mes parents m’avaient donné le prénom d’une église.

Viri lui répond en éclatant de rire
- oui ils t’ont donné que le prénom car tu serais plutôt du genre diablotin.

Ago lui tire légèrement sur la crinière de rousse de Viri, identique à la sienne pour ennuyer sa cousine.
Very Happy

- Les tourtereaux arrivent. Laisses leur une minute, car après ils vont encore être séparés pendant des heures.
Tu as vu comme notre cousin Galupin est fort. Il porte le fût sur son épaule, sans aide.
Vraiment notre famille est réussit. En plus à ma connaissance il ni a pas un simple d’esprit chez nous

Katell Ven 28 Déc - 14:10

Ne pas écouter semble être un défaut d'Augustina, elle suit donc la jeune femme vers la cave en soupirant.

Un groupe armée surgit sur la route et se dirige vers les voyageurs, les futs sont alors rapidement pris tant bien que mal et tous les trois se rapprochent de la route, observant les allées et venus.

Katell reconnait les attributs de l'un d'eux, c'est un religieux même si elle ignore son rang. Elle fronce les sourcils, se demande ce qu'il se passe et tend l'oreille.

Repérée, la jeune cousine de Galupin se lève et salue tout le monde et c'est au tour de Katell de se lever, après avoir jeté un regard au jeune homme près d'elle.

Une légère révérence en direction du Cardinal, maintenant elle sait qui il est et espère ne pas se tromper dans les appellations. Tout ceci est si loin.

Bonjour Votre Eminence. Bienvenue parmi nous.

Ses yeux se plantent dans ceux du Cardinal, cherchent à lire en lui. Elle a, il y a longtemps, rencontré des hommes comme lui. Certains bons, d'autres à qui elle n'aurait pas confié sa poupée. De quel genre est donc celui-ci.

UterPendragon Ven 28 Déc - 22:14

UterPendragon vit une ravissante jeune femme s'approcher, il l'observa un instant, de son regard inquisiteur. Il sourit simplement, et descendit de nouveau. Faisant craquer les os de son dos :
Salutations Dame ! Quel est donc votre nom?
Il se sentait jeune, plus qu'il ne l'avait été ces derniers temps...

Augustina Sam 29 Déc - 11:32

Augustina qui était revenue en compagnie de Viridiana près du groupe, salua Monseigneur UterPendragon, lui déclina son prénom "Augustina", tout en le détaillant de la tête aux pieds.

Les deux fûts de vin et la nourriture furent répartis entre tous.
Ago regardait avec plaisir ces gens manger avec appétit assis dans l’herbe près des chariots et boire un peu de vin chacun leur tour et se remettre à discuter de leur vie entre eux.
Tout ce petit monde reprenait des forces et pas de signe que la maladie était parmi ceux réunis.
Ago qui mangeait aussi au coté de katell, de Galupin et de la prévôte Viri, dit à cette dernière.

- Viri bien que nous soyons bientôt arrivés, et puisque Monseigneur et ses hommes veulent soit disant nous aider,
demandes donc à UterPendragon que chacun de ses hommes prennent sur son cheval un villageois.
Nous avons nos quatre charrettes, et même si les paysans acceptent de bonne grâce de chacun céder à tour de rôle leur place à ceux qui sont à pieds, et marcher à leur tour,
on pourrait diminuer le nombre de marcheurs grace ses 30 hommes et leurs chevaux,
voir même ne plus avoir de paysans qui marcheraient, vu que nous ne sommes pas plus d’une centaine et qu’il y a déjà une 20ène de personnes entassées par charrette .

Ago regada le bébé, enfin le minuscule bout de tête qui dépassait des peaux de lapins dans lequel il était emmitouflé et le regard attendri que sa cousine posait sur ce petiot.
Et bien c’est presque sur qu’on va se le garder après celui là, pourtant j’aurai préféré un chien moi, enfin demain à l’aube normalement nous devrions être à Paris, d’après les calculs de la Prévôte Viridiana, pense Ago

Viridiana Sam 29 Déc - 14:19

Viridiana se dirige par rapport au sifflement qu'elle a ouï, elle retrouve Ago cachée derrière un arbuste avec quelques bouteilles en main, le prévôt ne manque d'être quelque peu narquoise envers sa cousine, ce qui lui vaut d'avoir le cuir chevelu douloureux, lorsque la mutine Ago lui tire sur une mèche, elle se met à ronchonner...

Diantre Ago!, tu es une véritable sauvageonne dans ton genre...hum...t'as de la chance qu'à ton âge j'étais semblable.

Viri éclate de rire tout en se frottant la tête...elle aperçoit Galupin fringant portant le fut sur son épaule, le gaillard est robuste pense le prévôt, il est suivi de très près par Katell, dont le regard s'est quelque peu assombri, ce doit êre dû à cet intrusion armée se dit la rouquine...

N'ayez aucune inquiétude les gens d'arme sont des alliés, ils accompagnent le Cardinal Uterpendragon et propose de nous aider à rallier Paris, allons redonner des forces à tous ces gens avant de se remettre en route.

Les quatre compères rejoignent le convoi avec les vivres mais Ago jamais à court de solutions pratiques s'exclame sans l'ombre d'une gêne.

Viri bien que nous soyons bientôt arrivés, et puisque Monseigneur et ses hommes veulent soit disant nous aider,
demandes donc à UterPendragon que chacun de ses hommes prennent sur son cheval un villageois.
Nous avons nos quatre charrettes, et même si les paysans acceptent de bonne grâce de chacun céder à tour de rôle leur place à ceux qui sont à pieds, et marcher à leur tour,
on pourrait diminuer le nombre de marcheurs grace ses 30 hommes et leurs chevaux,
voir même ne plus avoir de paysans qui marcheraient, vu que nous ne sommes pas plus d’une centaine et qu’il y a déjà une 20ène de personnes entassées par charrette .

Viri répond..

Effectivement, on pourrait envisager cette suggenstion, qu'en pensez-vous Monseigneur?

Viri n'a aucune autorité sur les gardes du Cardinal, elle n'est pas certaine que l'idée sera prise en compte, elle préfère continuer à faire la distribution de la nourriture, le temps que l'homme réfléchisse à cette initiative.

Ago reste immobile devant l'ecclésiastique en croisant les bras, elle ne s'avoue pas vaincue, elle attend une réponse, pas craintive pour un solidus la jeune femme....

Viri voit la jeune nourrice avec Moïse dans les bras, elle va enfin pouvoir le reprendre, il s'attache chaque moment un peu plus à ce petit être...

Artus Sam 29 Déc - 15:47

Artus n'avais dis mots depuis le départ de beauvais, répondant brièvement aux questions des villageois qui l'accompagnés il resté de marbre.

la marche était épuisante et bien que fatigué, Artus continuait le chemin en tête du convoi il ne voyait que plaines et vallées pas une ombre de la capitale...

A un moment on lui donna l'ordre d'arrêter la marche du convoi et de se regrouper afin de prendre un peu de repos certains des chefs de groupes avait eu pour missions d'aller chercher des victuailles, Artus avec Dame Virdianna protegeaient le convoi il demanda a quelques hommes de se placer ici ou là suivant les recommandations de sa supérieure, et se dirigea vers les familles afin de tenter de les réconforter...

Lorsqu'un homme arriva a hauteur du convoi Artus ne pu s'empêcher de craindre le pire

"Une attaque de brigands ??? "

Mais après une analyse plus détaillé des habits du Sieur on pouvait aisèment savoir qu'il appartenait à l'église

"Première bonne nouvelle cela remmettra de l'espoir dans certaines familles" pensa-t-il.

Virdianna se présenta, mais Artus préféra rester à l'écart, non pas que l'homme l'intimidait mais plus le fait de cotoyer un saint homme lui qui avait si souvent pêcher.

Artus resta donc mélé à la populace tout en regardant la scène discrètement...

fineasse Sam 29 Déc - 16:05

Ils avaient chevauché une partie de la nuit et était arrivée à l'aube à Beauvais.
Le cale ambiant, ne leurs disaient rien qui vaille. Elle se tourna vers Pathard d'un air entendu et continua plus lentement, calmant son cheval.
Au bout d'un moment, elle vit un groupe de personne, comprenant, femmes, enfants, et quelques hommes, tous à pieds ou en charrette.
Ils s'approchèrent et au vu du spectacle, comprirent qu'il s'agissait d'un groupe partant sur Paris.
Le rapatriement était en route.
Ils s'approchèrent et trotta à coté d'eux.
Elle vit vit trois femmes, hurlant des ordres et dirigeant les personnes.

Surement les chefs de convoie pensa t'elle.

Elle s'approcha un peu plus, cherchant du regard si elle ne connaissait personne.
Elle savait avant son départ, que le cardinale était à Beauvais. Avec un peu de chance, il y serait encore et en vie.
Elle s'approcha d'une des meneuses, et s'adressa à elle. Sans attendre que son capitaine la rejoigne.
Elle parla d'une voix claire et forte pour être sur d'être bien comprise.

Madame bonjour, je suis à la recherche du cardinale, est t'il avec vous?

Elle se retourna sentant le regard de son capitaine, juste derrière elle. Son regard n'est plus le même pensa t'elle. Mais vu la situation, rien de plus normale. Elle se retourna de nouveau vers la jeune femme attendant sa réponse.

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