Re: [RP] Hostel del Cizete

Rolland de Glabbecke Ven 23 Nov - 12:32

Pendant que tout le monde se dirigeait vers une autre pièce, Rolland sorti de sous les plis de son manteau un petit étui de cuir en forme d'écu, décorés des armes de Brabant "De sable au lion d'or armé et lampassé de gueules". Il ouvrit l'étui et en sortit un message plié de multiple façons et où était attaché un sceau...

Permettez-moi, Messire, de vous remettre ce pli directement issu de Messire de Rotselaer, Sénéchal de Brabant.

Le Brabant se porte bien : aucune menace à l'horizon. L'économie est florissante. La région de Maastricht connait quelques troubles issus de la Principauté de Liège, mais tout semble rentrer dans l'ordre depuis peu grâce à l'appui de la milice de Bois le Duc et de quelques aides financières de vos terres d'Outre Meuse. Le Duché de Limbourg est, lui, géré de main de maître par votre drossard en ces lieux. Les exactions des chevaliers-brigants de Gueldre sont de plus en plus fréquentes... mais le pouvoir en place tente d'y remédier

En voyant le regard un peu perplexe de Dame Viridiana quant à l'énumérations de ces quelques lieux... Rolland jugea nécessaire de préciser quelque peu le titre complet de Messire Jehan pour éclairer sa lanterne...

Oui, Dame Viridiana, en effet, je manque à tous mes devoirs en ommetant de vous présenter Messire Jean le troisième, dit "le Triomphant", Duc de Brabant, de Lothier et de Limbourg, Comte de Louvain, Marquis du Saint Empire Romain Germanique et seigneur de diverses terres d'Outre Meuse.

La famille de Lothier est d'abord issue de la Maison de Louvain, dont Goedfroid le Barbu fut le premier membre à briguer le comté. Cette région est une terre du Saint Empire et vassale de l'Empereur germanique depuis la partage des territoires de Charlemagne.

De Comtes de Louvain, ses ancètres sont devenus Ducs de Basse Lotharingie ... qui fut traduit par Lothier depuis plus d'une centaine d'années, maintenant. On peut également parler de Lothrijk dans la langue du nord de nos contrées.

Monseigneur est donc également Marquis, ou Margrave, du Saint Empire pour en contrôler l'une des bordures : le Brabant est contigü à la Flandre française et au Royaume de France.

Et enfin, le grand père de Monseigneur, le Duc Jean premier, reçu le surnom de "Victorieux" après sa victoire contre l'archevèque de Cologne, sur le champs de bataille de Woerringen. Cette victoire éclatante de la chevalerie brabançonne donne les droits de souveraineté du Duché de Limbourg à notre bon Duc Jehan le premier, qui transmettra donc le titre de Duc de Limbourg à ses héritiers, en même temps que l'acquisition de plusiuers petits domaines de l'autre côté de la Principauté de Liège, outre la Meuse, qui est un fleuve traversant cette contrée.

Rolland bomba légèrement le torse...

C'est grand honneur pour moi que de servir un tel seigneur !

...inclinant légèrement la tête en guise de salut vers Messire Jehan...

Viridiana Ven 23 Nov - 15:54

Viridiana n'a fait que son boulot pense-t-elle..

Messire jean, il est normal que je prenne sous mon aile protectrice un étranger fraîchement arrivé en ville, sans vouloir vexer Messire Rolland, c'était une façon de connaître quelles étaient ses intentions, on est jamais trop prudent, je prends mon travail à coeur.

Viridiana suit les deux hommes et prend place sur un siège, elle regarde messire Rolland sortir des documents d'un étui, elle l'écoute sans vraiment saisir tout ce dont il parle, c'était sans compter sur la courtoisie du bonhomme, qui se met à lui expliquer, le pourquoi du comment, il est intarissable et impressionnant dans le détail des explications relatives à la lignée et au domaine de leur hôte!

Il paraît très fier et pour cause..

Bigre! je suis impressionnée autant par les explications de Messire Rolland que par la personne que vous êtes Messire Jean, c'est également un honneur d'avoir fait votre connaissance et par hasard, si tant il en existe!

Jean de Lothier Dim 25 Nov - 13:03

Jean écoutait avec attention les nouvelles de ses terres. Bonnes nouvelles en général ormis ces quelques chevaliers-brigands de Gueldre qui continuaient à mener ces exactions. Mais il avait confiance aux gens qui luttaient contre ces mal appris et il se dit que si le pouvoir en place n'arrivait pas à endiguer ces exaltions, il s'en rendrait bien de lui même pour trouver une solution et mettre terme à ces querelles.

Quelque peu perdu dans ses pensées dirigées vers ce soucis, Jean ne fit pas immédiatement attention aux dires du seigneur de Glabbecke. Et lorsque Jean revint sur la conversation ...
"De Comtes de Louvain, ses ancètres sont devenus Ducs de Basse Lotharingie..."

Fichtre, ce seigneur semblait connaitre l'histoire de la famille aussi bien que lui même. Il écouta attentivement tout en souriant légèrement. Entendre de si belles paroles venant d'un seigneur qu'il n'avait croisé qu'en de rares occasions, voilà qui méritait une certaine reconnaissance.

Dame Viridiane, seigneur de Glabbecke, j'apprécie vos dévouement respectif en vos tâches et vostre arrivée en me murs n'était certainement pas fortuite. Vous avez tout deux raison d'être fier de vos accomplissement, vous dame prévôt pour votre esprit vif et votre prudence, et vous messire de Glabbecke pour votre dévouement et vos connaissances.

Alors Jean se leva du siège où il venait de prendre place et se dirigea vers de Glabbecke.

Messire de Glabbecke. J'observe en votre attitude et à votre verbe, que vous êtes homme d'armes et homme de connaissance à la fois. Et votre venue en ces lieux afin de me porter missive de mon drossart montre combien votre dévouement envers le Brabant est grand.
Etant quelque peu seul et ayant grand besoin d'un homme de votre prestance à mes cotés, j'apprécierai que vous restiez en Paris durant mon séjour. Si cette proposition vous sied, j'enverrai missive informant de ceci.

Rolland de Glabbecke Lun 26 Nov - 18:21

Rolland ne savait plus trop comment faire pour ouvrir la bouche...
Son sang tournait si vite dans ses veines ... il ressentait un tel bien être ...
Rien ne pouvait lui faire plus plaisir à cet instant...
Jamais il n'aurait osé même imaginer qu'il puisse se mettre directement au service du Duc.

Mon ... Monseigneur ... vous me voyez pris au dépourvu... mais indignement comblé par cette demande. Mon plus grand souhait est évidemment d'accéder à votre demande et de m'en trouver à la hauteur.
C'est avec joie et fierté que j'accepte, bien entendu.

Rolland était devenu gai comme un pinson, et celà devait se sentir et s'entendre à la façon qu'il avait de prononcer les mots... ce qui fit sourire discrètement dame Viridiana.

Me permettriez-vous de joindre à votre missive quelques miens courriers afin d'en avertir les membres de ma famille et de ma modeste maisnie à Glabbecke ?

Et soudain, une ombre de tracas passa sur le visage de Rolland...

J'aurai également quelques affaires à régler au sujet d'une petite possession dans cette région, à Beauvais, qu'il me fallait visiter et mettre à profit. Je dois donc écrire quelques lignes également afin de régler cette situation sans délai.

S'adressant à Viridiana :
Peut-être pourriez-vous m'aider à nouveau, Dame ? Avez-vous quelques connaissances des officiers royaux à Beauvais ?

Pour vous assurer de ma gratitude, je vous promets des résultats quant aux recherches qui nous préoccupent au sujet de vostre assendance à Pourbais.

Viridiana Mar 27 Nov - 12:48

Viridiana reste silencieuse en écoutant les deux hommes, elle doit également se rendre à Beauvais dans le cadre de ses activités de prévôt, elle est prête à ouvrir la bouche lorsque messire Rolland s'adresse à elle...

Peut-être pourriez-vous m'aider à nouveau, Dame ? Avez-vous quelques connaissances des officiers royaux à Beauvais ?

Pour vous assurer de ma gratitude, je vous promets des résultats quant aux recherches qui nous préoccupent au sujet de vostre assendance à Pourbais.

Eh bien je vais me renseigner Messire Rolland, je vous enverrai un pli pour vous faire savoir quels sont les officiers royaux qui se trouvent à Beauvais.

En ce qui concerne mes racines, votre attention me touche beaucoup Messire Rolland, sur ce, nobles gens, je vais prendre congé, il en va de la sécurité de notre bonne ville de Paris! Viridiana sourit...

A toutes fins utiles Messire Rolland, je dois me rendre à Beauvais dans les prochains jours, nous nous y retrouverons peut-être!

Rolland de Glabbecke Mar 27 Nov - 13:50

En souriant à l'attention de Dame Viridiana... qui décidément se montrait fort aimable et serviable, Rolland se promit de ne pas l'oublier au moment le plus opportun...

Dame, c'est grand honneur que vous me faites une nouvelle fois.
Je ne saurais vous regracier à la juste valeur du soutien que vous m'offrez depuis mon arrivée céans.

J'attendrai donc votre pli, sous peu, avant d'effectuer la moindre action qui pourrait être mal dirigée.

Rolland se tourna vers Messire Jean...

Messire, je vois effectivement que Dame Viridiana a fort à faire et que j'ai usé trop longuement de son aide et de sa patience. Si vous me le permettez, j'aimerais pouvoir l'accompagner jusqu'à la porte de vostre logis. Dès ceci fait, je reviendrai vous compter ce que je sais de vostre contrée depuis votre départ.

Rolland de Glabbecke Mar 27 Nov - 18:11

Rolland raccompagna donc le Prévot de Paris jusque sur le pas de la porte de l'Hostel del Cizete.

Et après s'être acquitté des civiltés d'usage, il s'engagea à nouveau dans le vestibule, passa entre les tapisseries, et au moment d'entrer à nouveau dans le bureau du maître ... il se frappa le front de la main.

Il fit demi-tour et alla quérir la carte des domaines qui figurait sur la table du vestibule... Il la roula précautionneusement, l'emmena et repris le chemin du bureau de Monseigneur de Brabant.

Il frappa très légèrement contre le bois de la porte qui était restée ouverte et se retrouva à nouveau devant son seigneur qui méditait, assis sur un faudesteuil, sur le courrier de son sénéchal...

Me voici donc de retour, Monseigneur

Viridiana Mar 27 Nov - 18:25

Dame, c'est grand honneur que vous me faites une nouvelle fois.
Je ne saurais vous regracier à la juste valeur du soutien que vous m'offrez depuis mon arrivée céans.

J'attendrai donc votre pli, sous peu, avant d'effectuer la moindre action qui pourrait être mal dirigée.

Messire Rolland, tout le plaisir fut pour moi, je fais mon possible afin de vous donner la réponse que vous attendez!

Viridiana se tourne vers son hôte et le salue de la tête..

Messire jean, encore tous mes remerciements pour votre hospitalité, ce fut un honneur de vous rencontrer!

Viridiana se fait raccompagner à la sortie par messire Rolland, elle sort promptement et recouverte de sa cape, elle s'engouffre dans les faubourgs de Paris...

Jean de Lothier Mer 28 Nov - 13:30

Jean fut content en voyant la réaction du sieur de Glabbecke, assurément il ne s'était pas trompé dans son premier jugement. Ce seigneur est un homme de bien attaché à ses terres et à sa patrie, bien différent de certains hommes de son entourage au sein du palais ducal.

Jean salua le prévôt, elle aussi une femme de conviction placée à une charge dont elle gère pleinement la difficulté.
Lorsque Rolland revint, Jean lui s'était replongé dans la lecture du courrier de son drossart. Ces exactions de chevaliers-brigands l'inquiétait au plus haut point, mais il ne voulait pas le montrer et se devait de se renseigner plus profondément sur ces faits.

Venez donc prendre place messire de Glabbecke, et expliquez moi plus en détail ces exactions et tout autres faits important lié à mes terres. Car vous semblez être plus aux affaires que certains des seigneurs m'entourant, et vous semblez surtout plus franc.

Mais avant que Rolland ait pu prendre place, Jean apperçu Gonthier dans l'entrebaillement de la porte.

Gonthier, si vous souhaitez vous rendre utile au lieu d'escouter aux portes des affaires dont vous aurez de toutes façon connaissance un jour ou l'autres, allez donc à vos affaires et faites préparer quelques douceurs ainsi qu'un bon hypocras. Et tant que vous y êtes, préparez donc chambre pour le sieur de Glabbecke, le temps que celui-ci puisse trouver arrangement concernant sa possession de Beauvais.

Gonthier acquiessa d'un signe de tête et s'éclipsa rapidement pendant que Jean retourna son regard vers le sieur de Glabbecke.

Rolland de Glabbecke Mer 28 Nov - 16:12

Jean de Lothier a écrit:

Venez donc prendre place messire de Glabbecke, et expliquez moi plus en détail ces exactions et tout autres faits important lié à mes terres. Car vous semblez être plus aux affaires que certains des seigneurs m'entourant, et vous semblez surtout plus franc.

Rolland senti son visage s'empourprer... il entr'ouvrit les lèvres pour formuler ses remerciements.... et n'eut pas le temps d'articuler le moindre mot quand ...

Jean de Lothier a écrit: Gonthier, si vous souhaitez vous rendre utile au lieu d'escouter aux portes des affaires dont vous aurez de toutes façon connaissance un jour ou l'autres, allez donc à vos affaires et faites préparer quelques douceurs ainsi qu'un bon hypocras. Et tant que vous y êtes, préparez donc chambre pour le sieur de Glabbecke, le temps que celui-ci puisse trouver arrangement concernant sa possession de Beauvais.

Rolland ne pu s'empêcher de sourire face à cette remarque du duc à son valet. Il est vrai que, petit, son père lui avait souvent tenu le même langage, ou presque, lorsqu'il tendait l'oreille aux portes du château familial...

Rolland s'assit sur un faudesteuil face à Messire Jehan et déposa la carte du Brabant sur la table en la déroulant face à son seigneur...

Messire, c'est grand honneur que vous me faites en m'offrant votre hospitalité céans. Je vous regracierai de tout celà dès que mes moyens seront en meilleurs formes qu'actuellement.

Quant à cette "possession" ... j'avoue ne pas en savoir beaucoup plus. C'est donc la raison pour laquelle je dois m'assurer de la teneur exacte des legs, s'il en est, dont j'hérite d'un lointain aïeul sans descendance.

Revenons à nos moutons ...

Rolland parcouru la carte des doigts et s'arrêta net sur la ville de Grave, dans le nord est du Brabant.

Messire, le chateau de Grave est soumis à de plus en plus de tensions issues du duc de Gueldre. Il est vrai que la position idéale de cette possession garantit une bonne tête de pont face à ces terres envieuses. Le Duc tente évidemment de profiter des tracas causés par les brigands sur la route commerciale vers Bruxelles pour déstabiliser le pouvoir de Bois-le-Duc. Rien n'est trop grave, mais la situation est à tenir à l'oeil : il s'agit d'un véritable nid de guêpes.... ... ...

Il s'en suivit de nombreuses minutes de discussions parfois passionnées entre les deux hommes.

De nombreux points étaient soumis à débat quant à la manière dont Rolland percevait les choses ... lui qui n'avait jamais réellement passé le portail du château familial de Glabbecke. Comment pouvait-il avoir un avis ?

Et pourtant ... l'expérience de nombreuses lettres, compte rendus, édits et nouvelles parvenues aux portes du village, Rolland les avait retenus. Et les nombreuses heures d'étude et de calligraphie firent enfin ressortir toute leur utilité...

Plusieurs heures passèrent en discussions fort inéteressantes...

Rolland de Glabbecke Mar 4 Déc - 14:06

Rolland avait pris possession de sa chambre depuis plusieurs jours, maintenant.
Il avait entassé ses maigres affaires, de quoi griffonner, quelques objets utiles, son sceau, sur une table à tréteaux, et son harnois dans un coffre de bois offert par le Duc en personne.

Le feu crépitait dans la chemniée lorsqu'il s'assit sur un faudesteuil modeste, et se mit à réfléchir à ce que Dame Viridiana lui avait dit quant à son ascendance possible du côté de Pourbais.

Rolland descendit au rez de chaussée pour aller quérir la carte de Brabant, et remonta aussitôt dans sa chambre.
Il entreprit de recopier gracieusement quelques traits de cette carte sur un morceau de parchemin qui servira de lettre à Viridiana.

La région qui l'intéressait était vraiment voisine de ses terres.
Aussi n'eut-il aucun mal à recopier aisément les courbes et les tracés de cours d'eau : la Senne, la Sennette, le Hain et la Thines.

Il calligraphia les noms des villages et des villes : Nivelles, Brayne, Glabbecke, Tubize, Monstreux, Vaisneau, etc...

Et à un endroit bien précis entre Nivelles, Glabbecke et Vaisneau, il écrivit : POURBAIS.

Vooooooiiiiiiiiilà ! dit il avec satisfaction...

Il me reste maintenant à coucher sur le parchemin la raison pour laquelle ce nom ne m'avait pas frappé tout de suite...

Et il écrivit ... plusieurs minutes... un texte qu'il se promit de remettre à Dame Viridiana en personne à la prochaine occasion.

Il fit sécher l'encre au coin de la table, près du feu. Et quand le parchemin fut sec, il le plia et y fit couler quelques gouttes de cire brunâtre pour le sceller de son sceau personnel.

Voilà qui était fait.

Il lui restait à demander à Messire de Brabant s'il pouvait prendre congé quelques temps pour s'ocuper de ses affaires à Beauvais. Il prit donc la direction de la grand'salle. Et frappa à la porte pour signifier sa présence au Duc

Rolland de Glabbecke Mer 5 Déc - 15:06

Personne ne répondit...
Rolland poussa la porte légèrement pour s'assurer que personne ne s'était assoupi devant le feu ... Vide.

Il prit donc le chemin du bureau du maître.
Frappa ! S'annonça :

"Messire, êtes-vous là ? C'est Rolland !"

Jean de Lothier Jeu 6 Déc - 1:32

Jean, assit à son bureau quelques velins et croquis d'armoiries devant lui, sursauta lorsque Rolland frappa sur la porte.

Entrez Rolland, entrez !
Que me vaut votre visite ?

Cammellya Jeu 6 Déc - 11:15

Ce matin là Cammellya s'était levée de bonne heure, s'était préparée, et sortit de sa chambre rapidement. Elle était sortie de la taverne où elle logeait sans même prendre le temps d'avaler quelques choses.
Ce confinement allait la rendre folle!! L'absence de la Princesse, ses amis partis, elle se sentait seule et un peu perdue!! En plus, même lorsqu'elle allait travaillé à la chancellerie, tout le monde avait déserté les bureaux, le royaume devenait-il désert ou tout simplement fou??

Aussi, ce matin là elle décida de se promener pour se changer les idées!

Elle arriva devant une fort belle batisse,un bel hostel particulier, elle s'avança et se demanda qui pouvait bien y habiter. En regardant de plus près elle vit une jolie fleur suspendue au dessus de la grande porte.
Tient se dit-elle, je ne connais point cette fleur, et j'ai pourtant étudié la botanique, même si cela n'était que dans les livres!! pensa-t-elle.

La curiosité était grande, et soudain elle se souvint qui en était le propriétaire. Mais oui, le Duc de Lothier!

Après tout, pourquoi ne pas aller se présenter au Duc, je suis Dame de compagnie de la Princesse et on ne se connait même pas, je suis également juriste à la chancellerie, je pourrais éventuellement lui être utile, si il a des besoins et en plus maintenant je connais bien Paris!

Prenant son courage à deux mains, elle leva la main, et tappa à la porte, puis elle recula d'un pas, attendant que quelqu'un vienne lui ouvrir. Et cet instant fut court, car très rapidement un homme vint ouvrir la porte.

D'une voix qu'elle voulait sure, elle dit :

Bonjour, pouvez-vous annoncer au Duc que Dame Cammellya se présente à lui!
L'homme la fit entrer et l'invita à s'installer dans un petit salon privé

Rolland de Glabbecke Jeu 6 Déc - 12:03

Entrez Rolland, entrez !
Que me vaut votre visite ?

Rolland ouvrit et s'engouffra dans la pièce.
Messire Jean était assit à son bureau, quelques velins et croquis d'armoiries devant lui...

Rolland était en train de refermer doucement la porte lorsqu'il entendit Gonthier, le serviteur, passer dans le couloir en trottinant et en grommelant quelque chose... On venait de frapper à la porte d'entrée de l'hostel.

Qui celà pouvait-il bien être ?
Depuis son arrivée, il y a dejà plusieurs jours, Rolland n'avait pas noté la moindre visite à la Cizete. Et Messire Jehan avait fort à faire avec sa charge à la hérauderie, donc, il était bien souvent absent.

Rolland se trouna vers Messire Jehan :

"Messire, je vais être bref, car je crois qu'une visite s'annonce pour vous : J'ai ouï Gonthier s'affairer vers la porte d'entrée."... fit-il en indiquant l'endroit du pouce par dessus son épaule

"Je venais simplement vous annoncer que je devais prendre congé de vous durant quelques jours. Je dois vraiment m'occuper de cette affaire à Beauvais sur le champs et il n'est rien que je puisse faire par courrier. Je dois aller m'assurer sur place de cet héritage qui, je l'espère, me rapportera plus de profit que de tracas.

A mon retour, je chercherai, moi aussi, à acquérir quelqu'hostel sis non loin du vôtre, et me mettrai entièrement à votre service. Si d'aventure mes humbles connaissances pouvaient vous être utiles dans vostre tâche à la hérauderie, je serai bien évidemment à votre entière disposition pour diverses rédactions ou menus travaux de chancellerie qui ne doivent pas vous détourner de vostre objectif principal."

Gonthier Jeu 6 Déc - 12:08

Gonthier était content de voir que le Duc était de temps en temps perturbé dans ses travaux par quelques visites. Au moins, il ne perdra pas la tête à rester dans ses livres se dit-il.
il était juste occupé de raviver le feu dans l'atre lorqu'on frappa à la porte. Il était certain que le Duc n'attendait personne et se dirigea vers l'entrée d'un pas assuré, quelques morceaux de pains à la main au cas où ce serait un badeau.

Mais ce fût une gente dame qui était présente devant lui. Son assurance et sa prestance montrait sont statut social aisé. Elle se présenta

Bonjour madame. Le duc est dans son bureau avec le sieur de Glabbecke à cet instant, je m'en vais le prévenir de votre visite. Je vous en prie madame, entrez vous mettre au chaud. Je viens juste de raviver le feu.

Jean de Lothier Jeu 6 Déc - 14:25

Fort bien Rolland, faite je vous en prie. Mais il me serait plaisant de vous savoir dans un hotel voisin d'y celui, car dès lors nous pourrions dès lors bavarder d'autres longues nuits au sujet du Brabant...
Et puis, si vous maitrisez l'art héraldique nous voilà partageant un point commun de plus

Rolland de Glabbecke Jeu 6 Déc - 14:45

Rolland adressa un signe de tête à Messire de Lothier et pris congé.

Il sortit du bureau pour s'engouffrer dans le couloir.
Quelques pas à peine avant d'arriver dans le vestibule d'entrée, il croisa Gonthier qui prenait le chemin du bureau de son maître. Il lui adressa un sourire courtois... Gonthier fit de même et continua son chemin...

Rolland arriva dans le vestibule. Il ne fut pas surpris d'y trouver quelqu'un...
Néanmoins, ce qui le surprit, ce fut la plendide mise de la dame qui attendait au coin du feu.
Ses vêtements témoignaient d'un haut statut social. Il ne sut trop bien comment réagir.

Petit signe de la tête : "Ma Dame"

Je suis Rolland de Glabbecke, pour votre service.
Je sors à peine du bureau de Monseigneur le Duc.
Je puis vous assurer qu'il vous recevra dans quelques instants : j'ai croisé le bon Gonthier qui s'en allait le quérir.

Puis-je vous proposer de vous tenir compagnie jusqu'à son arrivée ?"

Cammellya Jeu 6 Déc - 15:21

Cammellya fut conduite par l'homme nommé Gonthier dans un petit salon privé où crépitait un bon feu.
Elle se tenait debout devant celui-ci et essayait de se réchauffer un peu. L'hiver venait de s'installer et il commençait réellement à faire froid.
Soudain, elle entendit du bruit derrière elle et elle se retourna. Elle sourit à la personne qui venait de rentrer dans la pièce et qui était en train de se présenter à elle.

Sire Glabbecke, bien le bonjour et je suis Cammellya de Brocéliande et j'accepte votre proposition de compagnie avec plaisir! lui répondit-elle en le saluant également d'un signe de tête
Puis-je vous demander depuis combien de temps êtes-vous dans notre belle cité? Il me semble que c'est la première fois que nous nous rencontrons.

Elle le regardait en souriant, elle sentait bien qu'il ne savait pas comment réagir en sa présence. Alors elle pris la décision de le mettre à l'aise immédiatement :

Je vous prie approchez-vous, même si je n'ai pas encore pris de petit déjeuner ce matin, je ne suis point attirer par la chair humaine! dit-elle en riant
Ma visite en ces lieux est informelle, c'est juste pour me présenter au Duc de Lothier que je ne connais pas non plus et pour lui proposer mes services s'il a besoin. Donc point de courbette s'il vous plait. Je suis une personne très simple et il ne faut pas se laisser impressionner par une tenue!

Rolland de Glabbecke Jeu 6 Déc - 16:03

Rolland s'empourpra.
Etait-il si prévisible ? On dirait que cette Dame pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert ...

Mais les années de pratique de l'étiquette reprirent bien vite leur contenance.

Rolland s'avança.
"Madame, c'est un honneur pour moi de faire vostre connaissance"
Il entama une courbette ... qu'il réprima aussitôt. Pas l'habitude... de devoir les retenir.

En effet, je ne suis à Paris que depuis peu de temps. J'ai chevauché depuis le Brabant il y a quelques jours pour amener à Monseigneur le Duc des nouvelles de sa contrée. J'avais en effet quelqu'affaire à régler dans le village de Beauvais, donc, Paris n'étant pas loin, je fut mandaté pour y rencontrer le Duc et lui servir de coursier.

Mais il semble bien que mon séjour, qui devait être court, sera prolongé : puisque le Duc requiert ma présence à ses côtés durant son propre séjour à la cour de France. Aussi, c'est avec la plus grande fierté que je le sers en tant que secrétaire, en ce moment.

Rolland, tout en restant assez distant, en respect du rang de son interlocutrice, redevint néanmoins plus serein, et repris toute la constance dont il avait le secret.

Cammellya Jeu 6 Déc - 16:52

Je suis enchantée de faire votre connaisance sire Glabbecke et ravie de constater que notre cité attire du monde!
J'espère que nous aurons l'occasion de nous voir souvent! dit-elle avec le sourire.

Malgrè la constance dont faisait preuve cet homme, Cammellya sentait quand même qu'elle le génait et elle ne comprennait pas pourquoi. Mais cela l'amusait quelque peu de voir un homme s'emprouprer en sa présence!

Je vous en prie, ne soyez point géné, je n'ai ni rang ni titre, enfin, reconnu pour le moment et même si cela était le cas, je ne puis être une personne distante ou autre. La richesse de chacun ne se fait pas par le rang ou le titre mais par les actes dont on peut faire preuve!

Rolland de Glabbecke Jeu 6 Déc - 17:07

Cette fois, complètement détendu, Rolland souriait ...

Vos paroles sont sagesse, Ma Dame.
Nombre de mes pairs chevaliers de par les royaumes avoisinants mériteraient de vous entendre.

S'ensuivit une courbette, non par humilité, mais de connivence avec les paroles de la Dame

Vous verrez que Mon Seigneur est du même avis que vous. C'est un homme d'une grande noblesse, mais d'une simplicité attirante par sa courtoisie et son érudition.
Vous l'aurez remarqué, c'est pour moi un très grand honneur que de le servir.
A vrai dire, un pauvre chevalier comme moi n'aurait même jamais osé y songer. Moi qui n'ai pas le rang du plus petit baron de nostre contrée. Mais j'apprend l'humilité à ses côté.

Cammellya Jeu 6 Déc - 17:28

Cammellya écoutait sire Glabbecke parler et lui souriait

En effet, j'espère que le Duc est conscient de la chance de vous avoir à ses côtés. Autant de dévotion mérite d'être reconnue!!Vous en parlez avec tant de tenacité que je suis impatiente de le rencontrer.
Et puis quelle belle demeure! je suis moi meme à la recherche d'une maison, je suis actuellement logée à la taverne et j'avoue avoir envie d'un peu plus d'intimité!!si je puis me permettre de parler ainsi dit Cammellya

Elle commençait à être réchauffer et leva sa cape qu'elle déposa sur le dossier d'un fauteuil à côté d'elle. La pièce était agréable à regarder, des tentures étaient sur les murs et il y avait un grand bouquet de fleurs fraiches sur une des tables. Etonnant pour un homme qui vit seul se dit-elle intérieurement.
Cela doit être un homme de goût, quand on voit avec quel soin le mobiler a été choisi et comment il a été disposé.

J'ose espérer que ma présence ne le dérangera pas dit-elle à sire Glabbecke

Rolland de Glabbecke Jeu 6 Déc - 17:52

Rolland se rendit soudain compte de l'absurde manque de courtoisie dont il faisait preuve ...
A peine avait-elle terminé sa phrase qu'il enchaina tout en se déplaçant vers un faudesteuil libre ...

Je suis persuadé que non, Ma Dame.

Tout en parlant, il empoigna le faudesteuil et le déplaça devant l'âtre...

Je sais qu'il a accepté une charge à la Hérauderie Royale, ....

Rolland se déplaça vers la Dame ...

... et qu'il est accablé de travail, mais je reste persuadé qu'il ne saurait faire attendre Damoiselle si avenante et qu'il trouvera le temps nécessaire à faire vostre connaissance méritée.

Tendant son bras pour que Dame Cammellya le saisisse, il l'emmena au faudesteuil en face du feu crépitant.

Prenez donc place, vous serez plus à l'aise pour patienter.

Cammellya Jeu 6 Déc - 18:10

Camemellya saisit le bras de Sire Glabbecke qui venait de lui mettre un fauteuil devant la cheminée et s'y installa.

Merci beaucoup Sire. En plus d'être un homme loyal, vous êtes également un homme galant, votre Dame doit être comblée!
lui dit-elle en souriant.
J'espère également que je n'abuse point de votre temps, je pense savoir que vous êtes aussi un homme très occupé et je ne voudrais pas être la cause dans le retard d'un de vos travaux pour le Duc. Mais si c'est le cas, je vous prie de croire que j'en prends l'entière responsabilité et que je plaiderais en votre faveur auprès du Duc de Lothier dit-elle en riant.

Avez-vous eu le temps de visiter notre belle cité et de vous promener au gré des ruelles et jardins?lui demanda-t-elle

Elle le regardait et attendait sa réponse, même si elle s'en doutait un peu . C'était un homme cultivé avec qui il était agréable de discuter et Cammellya se sentait à l'aise.

L'homme qui se prénommait Gonthier leur apporta sur un plateau de quoi se désaltérer, une carafe d'hypocras avec trois verres qu'il posa sur la table qui se trouvait près d'eux. Puis il repartit aussi vite et discrètement que lors de son arrivé dans la pièce.

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