[RP] Le jardin de Sens, à l’heure des confidences

Le regard levé en direction d’Evangelyne, Eléonore s’avance vers elle. Le crissement des feuilles sous ses pieds lui rappelle l’automne, l’automne qui est maintenant là. Le vent souffle dans les oreilles de la Pair, trop concentrée pour remarquer une feuille tombée d’un arbre sur son épaule. Une petite brise, et la voilà partie …

Arrivée vers la Pair, la Comtesse la détourna et vint se placer face à elle. Même parole, même geste, politesse oblige :

- Madame Evangelyne, Pair de France et Grand Maréchal de France, je vous souhaite le bonjour.

Un regard portant sur son visage, Eléonore en déduit une femme jeune et très belle. Son cœur en fut chamboulé lorsqu’elle observa ce pendentif, si bien mis en évidence. Elle l’aurait reconnu entre milles, elle connaissait ses formes par cœur. La Comtesse chassa ses pensées, non, ça devait être une erreur … Par réflexe, elle porta la main à son pendentif. Oui, il était toujours là …

- Je vous remercie d’avoir pu prendre du temps afin de venir me voir.

C’est vrai qu’ils étaient bien clame ses jardins tranquille à souhait, c’est ce qu’ils leur fallaient.
Ils marchèrent donc du pas de ce qui vont par deux, comme toujours même séparées ils étaient toujours ensemble.

Et bien j’y ais passé du temps c’est vrai mais dire que je m’y cachais serait un grand mensonge.
Quant à ne te donner de mes nouvelles cela fut de mon plein gré et pour notre bien.
J’ai ais profité pour régler quelques affaires.
Tu sais que je porte une médaille, tu es bien la seule femme à l’avoir vu, mais un homme, un jour ou je prenais un bain forcé dans l’eau d’une rivière,la vu.
Il m’arrive de choisir mes montures à mon image aussi sauvage que moi.

Eclatant de rire

Je fus servie avec celle la, un démon ! Mais un animal superbe, une bête fougueuse remplie de haine envers ce qui la monte.
Comme je les aime !
Donc ma mie il ma bien eu profitant d’un moment de relâchement pour me faire payer ce qu’il avait enduré depuis quelques lieux ma présence sur son dos.

Il me désarçonnât donc choisissant une courbe bien raide et où coulait en contre bas une agréable rivière.
Bref j’y suis allé pas lui, l’eau était forte et froide.
C’est en remontant sous les hennissements de black et après lui avoir dit ma façon de penser qu’un homme vient vers moi.

J’étais aussi nu que le jour de ma venue au monde, juste ma médaille autour du cou.

L’homme approche me regarde et s’incline.

Je ne comprends pas, je lui demande de suite si cela est une coutume, il me demande si cette médaille fut toujours à moi.

Je lui réponds que oui mais que je ne connais point son histoire et du fait la mienne.
Il me la raconta de la mon silence, je devais finir ma tache pour que tu sois enfin en paix et après aller vers ma famille retrouvée.

Maintenant pour te répondre, sache que je ne rien fait ils vivent tout, mais on compris le message, je pense aussi que la médaille que je ne cache plus ma aussi bien aider.

Allons ma dame je voudrais vous faire voir l’endroit que je préfère et après je vous propose de venir avec moi, j’ai aussi à vous parler, mais en priver.

De plus le froid me donne faim.
Alors allons y !

Il la regarda et depuis bien longtemps qu’il ne l’avait fait l’embrassa ……

La marche fut courte, l’endroit pas loin de la ou il était.
Elle voulait donc plus de détail ?
Soit il ne la laissera point dans le vague.

Justement ma dame voila l’endroit que je voulais vous faire voir.

Maintenant tu veux tout savoir et comment j’ai fait ?
Simple.
Mais je dois parler à demi mots non point, pour te faire des cachotteries mais pour encore te protéger un peut.
De plus c’est bien toi qui ne veut pas que l’on sache ton nom et pour te raconter comment j’ai fais je serais obligé de le prononcer ,d’où les demis mots .

Alors voila les faits.

Après la rencontre avec l’homme qui me donna le fils de mes souvenirs, je suis aller le voir, mais avec mon véritable nom et lui est juste dit que nous allons nous marier.
Je te laisse maintenant imaginer ce que ferait l’alliance de ses deux noms chez toi.

Il la regarda,

Allons ma dame à croire que cela fait peur.
Tu me connais mieux que personne et tu sais que je peux avoir des mots durs et être irraisonné, que je suis vif et n’aime point les gents qui ne font que parler courbant l’échine et flattant les flans de leur maîtres.
Je m’en amuse et respecte qu’une parole celle de la hiérarchie et de la famille, pour les autres et bien suivants leurs dires et leurs faits, je ne piques que si l’on me gratte de trop prés.
Mais je suis aussi fidèle en ce que je crois et ne lâche jamais rien.

Il lui sourit tendit le bras

Il se fait tard rentrons maintenant ………..

Il l’écouta

Pas besoin de remerciement ici ma douce.
Et puisque tu voudrais que je te parle de notre avenir, je ne te demande qu’une chose.
Regarde juste ton doigt dit moi ce que tu y vois ?

Il lui sourit

Alors ma dame vous allez devenir une Salignac car tel est mon nom retrouvé grâce à vous.
Sans cette aventure et la missive que l’on vous a donné à Paris, jamais je n’aurais fait ce voyage, ma chute et mon bain, rencontré cet homme et de fait trouvé la vérité sur la médaille que je porte.

Il s’arrêta

J’y vois ici le signe d’un distinct commun, point d’autre chose.
Si l’annonce de nos fiançailles fut faite dan l’Isle de France notre mariage serait célébré ici en Champagne parmi les miens.

Maintenant ma dame, j’ai vraiment faim et froid aussi je vous laisse le choix.
L’auberge et son monde ou chez nous ?

Ils avaient repris leur marche vers la ville il suffisait juste qu’elle lui dise à droite ou a gauche ……………