Re: [RP] Sacre du Roy de France

~Tristana~ Lun 22 Oct - 23:06

Un VIVE LE ROY général tira la jeune adolescente de sa torpeur. La cérémonie touchait à sa fin et la cathédrale commençait à se vide petit à petit, la foule allant rechercher la fraicheur de l’extérieure. C’est qu’il faisait chaud, à être tous collés les uns aux autres comme cela…

Un brouhaha s’élevait de l’assemblée, ceux-ci pressé de pouvoir partager ce qu’ils avaient vu. Pas tout le monde qui pouvait se vanter d’avoir vu le Roy en personne se faire couronner. Pas tout le monde qui pouvait se vanter de l’avoir entendu prêter serment. Mais chaque personne sortait de ce lieu saint, le cœur emplit d’un nouvel espoir. La maladie avait fait des ravages, le pays avait traversé une période difficile. Aujourd’hui, avec l’élévation de Gyfarno 1er au rang de Roy, c’était une page qui se tournait, un avenir qui s’offrait à chacun.

Les trois femmes sortirent enfin de la cathédrale. Ne demandant pas son reste, Lollia se dirigea rapidement vers le carrosse les attendant pour les ramener à l’auberge. Un pas d’hésitation de Tristana. Pouvoir se mêler à cette foule, pouvoir se mêler à d’autres jeunes et rencontrer des gens… Une autre fois peut être. Un autre événement, peut être. Mais le moment de rêvasser était mal choisit. Les deux femmes l’attendaient impatiemment.

Trista, dépêches toi, on y va. Tu ne voudrais pas qu’on te perde au milieu de toute cette foule ?

Un sourire accompagne les paroles de la rousse. Myrrha. Cette fois ci elle connaître son prénom. Petit signe de tête en guise d’acquiescement. S’engouffrer à la suite de Lollia dans le véhicule, suivie de Myrrha. Puis le carrosse démarra.

A nouveau les bâtiments défilant devant leurs yeux. A nouveau les décorations époustouflantes. Le cri de jeunes enfants, les parents les rappelant. Le bruit ambiant d’une foule réunit, certains rentrant chez eux, d’autres se dirigeant vers les festivités devant accompagner cet événement.

Tu vois, ça n’était pas si terrible que ça.

Moui…

Sourire protecteur de la rousse à la brune alors que les soldats ne sont déjà plus qu’un mauvais souvenir, se trouvant loin derrière elles.