HRP un peu d'histoire et de vocabulaire
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HRP un peu d'histoire et de vocabulaire
Bonjour à tous,
ici pourra être mis tout ce qui vous semble intéressant par rapport au moyen age, pour le partager avec les autres joueurs.
Cela peut être de l'histoire, du vocabulaire...........
Bien à vous tous et toutes,
Bon jeu
Cammellya
ici pourra être mis tout ce qui vous semble intéressant par rapport au moyen age, pour le partager avec les autres joueurs.
Cela peut être de l'histoire, du vocabulaire...........
Bien à vous tous et toutes,
Bon jeu
Cammellya
Re: HRP un peu d'histoire et de vocabulaire
bonjour
Donc voilà un sujet intéressant dont j'ai voulu vous parler, car la Princesse Elisabeth de France vient de lancer "une chasse à courre"
Bonne lecture
Le langage de la vénerie
La vénerie est le terme qui désigne tout ce qui concerne la chasse à courre: équipages, meutes, chevaux et fanfares sont de la vénerie. L'usage d'armes à feu est honni en vénerie. La vénerie est donc l'art de prendre un animal avec la seule aide des chiens et des chevaux que l'on doit dresser, élever, sélectionner, conduire sans les gêner et aider si l'on peut.
À l'origine, et pendant de nombreuses années, on a distingué par la nature des animaux chassés la grande vénerie (cerf, daim, sanglier, loup) et la petite vénerie (chevreuil, lièvre, blaireau,..). Grande ou petite, la vénerie est spécifiquement française. Un équipage comprend une cinquantaine de chiens d'ordre, c'est ainsi que l'on nomme les chiens courants. Par opposition aux limiers qui, tenus en laisse, recherchent et localisent l'animal avant la chasse.
Avant tout, il faut d'abord " faire le bois ". Il faut déterminer l'endroit où l'animal à fait sa nuit, l'isoler des autres animaux sans le lancer ou le faire fuir. On l'observe, on détermine son âge, son sexe et sa force d'après son attitude, son pied et les dégâts qu'il a fait à la végétation. C'est au limier conduit en laisse par un valet de chien qu'incombe cette tâche délicate.
Par la suite, après que le valet de chien ait fait son rapport aux chasseurs réunis au rendez-vous, la meute entière attaque l'animal détourné, le met sur pied et le suit jusqu'à l'hallali et la curée.
" Le départ du rendez-vous " et " le départ pour la chasse " sont donc sonnés par les veneurs.
Les chiens sont des courants, C'est à dire qu'ils chassent en suivant du nez la voie de l'animal, luttant avec lui de ruse et d'endurance jusqu'à le forcer, au terme d'une poursuite longue de plusieurs heures, à leur faire face et à capituler.
Mais avant, les trompes de chasses annoncent quel animal nous courrons, vers où nous allons, s'il passe dans l'eau, ou bien s'il change de forêt...
Une fois lancé, lorsqu'il s'aperçoit que pour lui c'est sérieux, l'animal commence à ruser. Il utilise un certain nombre de subterfuges dont les principaux sont le change, le passage d'une rivière ou d'un étang, le forlonger et les doubles voies.
Le change est très rarement sonné en chasse pour ne pas attirer l'attention de l'animal ni perturber le travail des chiens.
Le change consiste pour l'animal à traverser une région où vivent d'autres animaux de la même espèce et même à s'y faire accompagner de gré ou de force. Ce qui sème la confusion dans la meute. D'où l'importance d'avoir des chiens d'une grande qualité.
Traverser un ruisseau, une rivière ou un étang est annoncé par le " Bat-l'eau". L'animal traverse ou suit le lit d'un ruisseau. La voie alors se perd dans l'eau, les chiens essaient alors de repérer l'endroit où l'animal à repris pied.
L'animal chassé peut aussi se forlonger. C'est à dire qu'il prend un telle avance sur ses poursuivants que son sentiment, c'est à dire son odeur, disparaît. La voie est presque perdue et c'est alors une question de temps
Les doubles voies sont une ruse qui est destinée à ralentir l'action des chiens. L'animal chassé revient sur ses pas et prend une autre direction après quelques centaines de mètres. Les chiens alors, balancent, essayent de trouver la sortie. Pendant ce temps l'animal prend de l'avance.
Si malgré tous ces pièges, ces ruses et ces subterfuges la chasse se termine par un succès, nous arrivons à l'Hallali, c'est à dire la mort de l'animal, puis à la curée. Le cerf, le chevreuil, ou le sanglier font face aux chiens avec le dernier espoir d'en découdre.
Les veneurs sonnent alors " L'hallali sur pied ". L'animal est alors rapidement servi au couteau de chasse ou à la dague.
Les veneurs sonnent alors " L'Hallali par terre ". On retire alors les meilleurs morceaux que l'on distribue. Les bas morceaux sont rassemblés sur la peau de l'animal, la nappe, que l'on donne aux chiens.
" La curée " est alors sonnée.Les fanfares sonnent et le maître d'équipage coupe alors le pied avant droit, antérieur droit, et le remet alors à la personne choisie, afin de l'honorer, soit pour sa fonction, soit pour le rôle qu'elle a joué au cours de la chasse.
" Les honneurs du pied " sont alors sonnés.Il n'y a qu'une chasse sur trois ou quatre qui ramène un animal, car celui-ci aura réussi à s'échapper en changeant de forêt et en quittant le périmètre délimité de la chasse.
Donc voilà un sujet intéressant dont j'ai voulu vous parler, car la Princesse Elisabeth de France vient de lancer "une chasse à courre"
Bonne lecture
Le langage de la vénerie
La vénerie est le terme qui désigne tout ce qui concerne la chasse à courre: équipages, meutes, chevaux et fanfares sont de la vénerie. L'usage d'armes à feu est honni en vénerie. La vénerie est donc l'art de prendre un animal avec la seule aide des chiens et des chevaux que l'on doit dresser, élever, sélectionner, conduire sans les gêner et aider si l'on peut.
À l'origine, et pendant de nombreuses années, on a distingué par la nature des animaux chassés la grande vénerie (cerf, daim, sanglier, loup) et la petite vénerie (chevreuil, lièvre, blaireau,..). Grande ou petite, la vénerie est spécifiquement française. Un équipage comprend une cinquantaine de chiens d'ordre, c'est ainsi que l'on nomme les chiens courants. Par opposition aux limiers qui, tenus en laisse, recherchent et localisent l'animal avant la chasse.
Avant tout, il faut d'abord " faire le bois ". Il faut déterminer l'endroit où l'animal à fait sa nuit, l'isoler des autres animaux sans le lancer ou le faire fuir. On l'observe, on détermine son âge, son sexe et sa force d'après son attitude, son pied et les dégâts qu'il a fait à la végétation. C'est au limier conduit en laisse par un valet de chien qu'incombe cette tâche délicate.
Par la suite, après que le valet de chien ait fait son rapport aux chasseurs réunis au rendez-vous, la meute entière attaque l'animal détourné, le met sur pied et le suit jusqu'à l'hallali et la curée.
" Le départ du rendez-vous " et " le départ pour la chasse " sont donc sonnés par les veneurs.
Les chiens sont des courants, C'est à dire qu'ils chassent en suivant du nez la voie de l'animal, luttant avec lui de ruse et d'endurance jusqu'à le forcer, au terme d'une poursuite longue de plusieurs heures, à leur faire face et à capituler.
Mais avant, les trompes de chasses annoncent quel animal nous courrons, vers où nous allons, s'il passe dans l'eau, ou bien s'il change de forêt...
Une fois lancé, lorsqu'il s'aperçoit que pour lui c'est sérieux, l'animal commence à ruser. Il utilise un certain nombre de subterfuges dont les principaux sont le change, le passage d'une rivière ou d'un étang, le forlonger et les doubles voies.
Le change est très rarement sonné en chasse pour ne pas attirer l'attention de l'animal ni perturber le travail des chiens.
Le change consiste pour l'animal à traverser une région où vivent d'autres animaux de la même espèce et même à s'y faire accompagner de gré ou de force. Ce qui sème la confusion dans la meute. D'où l'importance d'avoir des chiens d'une grande qualité.
Traverser un ruisseau, une rivière ou un étang est annoncé par le " Bat-l'eau". L'animal traverse ou suit le lit d'un ruisseau. La voie alors se perd dans l'eau, les chiens essaient alors de repérer l'endroit où l'animal à repris pied.
L'animal chassé peut aussi se forlonger. C'est à dire qu'il prend un telle avance sur ses poursuivants que son sentiment, c'est à dire son odeur, disparaît. La voie est presque perdue et c'est alors une question de temps
Les doubles voies sont une ruse qui est destinée à ralentir l'action des chiens. L'animal chassé revient sur ses pas et prend une autre direction après quelques centaines de mètres. Les chiens alors, balancent, essayent de trouver la sortie. Pendant ce temps l'animal prend de l'avance.
Si malgré tous ces pièges, ces ruses et ces subterfuges la chasse se termine par un succès, nous arrivons à l'Hallali, c'est à dire la mort de l'animal, puis à la curée. Le cerf, le chevreuil, ou le sanglier font face aux chiens avec le dernier espoir d'en découdre.
Les veneurs sonnent alors " L'hallali sur pied ". L'animal est alors rapidement servi au couteau de chasse ou à la dague.
Les veneurs sonnent alors " L'Hallali par terre ". On retire alors les meilleurs morceaux que l'on distribue. Les bas morceaux sont rassemblés sur la peau de l'animal, la nappe, que l'on donne aux chiens.
" La curée " est alors sonnée.Les fanfares sonnent et le maître d'équipage coupe alors le pied avant droit, antérieur droit, et le remet alors à la personne choisie, afin de l'honorer, soit pour sa fonction, soit pour le rôle qu'elle a joué au cours de la chasse.
" Les honneurs du pied " sont alors sonnés.Il n'y a qu'une chasse sur trois ou quatre qui ramène un animal, car celui-ci aura réussi à s'échapper en changeant de forêt et en quittant le périmètre délimité de la chasse.
Vesture typique de cette période...
Bonjour à tous,
Afin d'avoir une idée réaliste des vêtements portés à la période qui nous préoccupe, je vous invite à jeter un coup d'oeil aux planches en ligne du codex Manesse : http://digi.ub.uni-heidelberg.de/diglit/cpg848/0001
Néanmoins, je me propose de vous décrire rapidement les vêtements typiques et le vocabulaire de ces derniers en 1314.
HOMME:
Chemise (ou Chainse, au choix, le vêtement est identique)
C'est le vêtement de dessous, le linge de corps, que tout homme porte, du commun au noble. elle peut être de longueur variable mais généralement ne tombe pas sous les genoux, et porte des manches longues également. Evidemment, la matière de cette dernière dépendra du statut social de chacun : le pauvre et l'artisan porteront du lin, le noble pourra porter parfois de la soie. Ce vêtement, quoiqu'il en soit, est toujours de couleur naturellement blanche (avec des variétés de teintes naturelles, évidemment, pas du blanc nucléaire)
Braies
Les braies sont également le vêtement de corps le plus commun à toutes les franges de la société. C'est une sorte de "pantalon" qui sert de sous vêtement. Elles sont généralement amples et on les serre à la taille au moyen de ce que l'on appelle un braïel (un courroye de tissu ou de cuir qui passe dans un ourlet du tissu, un peu comme nos cordons de serrage actuellement sur nos jogging ou nos training). Comme pour la chemise, la mtière de construction pourra varier selon le statut social, mais bien souvent, le lin naturel est prédominant, et de couleur blanche.
Exemple de braies et chemise sur un homme :
Chausses
Les chausses, au début du XIVe siècle, sont identiques à celles que l'on trouvait à la fin du XIIIe siècle : il s'agit du vêtement que l'on porte sur les jambes. On parle d'une paire de chausses, puisque deux pièces sont nécessaires : un pour chaque jambe ! Elles sont taillées de façon à couvrir entièrement la jambe du bout du pied jusqu'au haut de la cuisse (des grandes chaussettes, quoi !). Elles s'attachent par un cordon de tissu ou de cuir au braïel des braies. Le plus souvent, ces pièces seront de laine (tissu de laine).
Ex:
Cotte (ou encore Bliaud, mais ce terme devient rare au XIVe siècle)
La cotte est le vêtement de dessus basique. Long ou plus court, elle ne sera jamais plus courte que le genou, quel que soit le statut social du porteur. en fait, les "travailleurs" la porteront certainement plus courte que les nobles ou les gens de lettre. En laine ou en lin, pour le commun, elle pourra être de tissus précieux pour le noble ou le riche bourgeois. Colorées, décorées de broderies, tout est question de statut social à nouveau...
Un exemple :
Chaperon
Un exemple vaut mieux qu'une explication ...
Très souvent en laine ... pour se couvrir.
Manteau ( ou Mantel)
Rien de bien compliqué ... c'est une sorte de cape pour se couvrir. Selon le statut à nouveau, de laine, doublé de fourrures ou non ...
Un costume de villageois en entier :
FEMMES
Je m'y colle prochainement ou ca vous botte pas ???
Afin d'avoir une idée réaliste des vêtements portés à la période qui nous préoccupe, je vous invite à jeter un coup d'oeil aux planches en ligne du codex Manesse : http://digi.ub.uni-heidelberg.de/diglit/cpg848/0001
Néanmoins, je me propose de vous décrire rapidement les vêtements typiques et le vocabulaire de ces derniers en 1314.
HOMME:
Chemise (ou Chainse, au choix, le vêtement est identique)
C'est le vêtement de dessous, le linge de corps, que tout homme porte, du commun au noble. elle peut être de longueur variable mais généralement ne tombe pas sous les genoux, et porte des manches longues également. Evidemment, la matière de cette dernière dépendra du statut social de chacun : le pauvre et l'artisan porteront du lin, le noble pourra porter parfois de la soie. Ce vêtement, quoiqu'il en soit, est toujours de couleur naturellement blanche (avec des variétés de teintes naturelles, évidemment, pas du blanc nucléaire)
Braies
Les braies sont également le vêtement de corps le plus commun à toutes les franges de la société. C'est une sorte de "pantalon" qui sert de sous vêtement. Elles sont généralement amples et on les serre à la taille au moyen de ce que l'on appelle un braïel (un courroye de tissu ou de cuir qui passe dans un ourlet du tissu, un peu comme nos cordons de serrage actuellement sur nos jogging ou nos training). Comme pour la chemise, la mtière de construction pourra varier selon le statut social, mais bien souvent, le lin naturel est prédominant, et de couleur blanche.
Exemple de braies et chemise sur un homme :
Chausses
Les chausses, au début du XIVe siècle, sont identiques à celles que l'on trouvait à la fin du XIIIe siècle : il s'agit du vêtement que l'on porte sur les jambes. On parle d'une paire de chausses, puisque deux pièces sont nécessaires : un pour chaque jambe ! Elles sont taillées de façon à couvrir entièrement la jambe du bout du pied jusqu'au haut de la cuisse (des grandes chaussettes, quoi !). Elles s'attachent par un cordon de tissu ou de cuir au braïel des braies. Le plus souvent, ces pièces seront de laine (tissu de laine).
Ex:
Cotte (ou encore Bliaud, mais ce terme devient rare au XIVe siècle)
La cotte est le vêtement de dessus basique. Long ou plus court, elle ne sera jamais plus courte que le genou, quel que soit le statut social du porteur. en fait, les "travailleurs" la porteront certainement plus courte que les nobles ou les gens de lettre. En laine ou en lin, pour le commun, elle pourra être de tissus précieux pour le noble ou le riche bourgeois. Colorées, décorées de broderies, tout est question de statut social à nouveau...
Un exemple :
Chaperon
Un exemple vaut mieux qu'une explication ...
Très souvent en laine ... pour se couvrir.
Manteau ( ou Mantel)
Rien de bien compliqué ... c'est une sorte de cape pour se couvrir. Selon le statut à nouveau, de laine, doublé de fourrures ou non ...
Un costume de villageois en entier :
FEMMES
Je m'y colle prochainement ou ca vous botte pas ???
Re: HRP un peu d'histoire et de vocabulaire
Si si continuez ça me botte!!
Viridiana- Nombre de messages : 94
Duché/ville IG : Isle de France/Paris
Niveau : menuisier (2)
Date d'inscription : 04/11/2007
Re: HRP un peu d'histoire et de vocabulaire
Voilà donc le costume le plus typique de la femme de classe moyenne en 1314.
FEMME:
Chemise (ou Chainse, au choix, le vêtement est identique)
C'est le vêtement de dessous, le linge de corps, que toute femme porte, du commun au noble. Elle est toujours longue, et porte des manches longues également. Evidemment, la matière de cette dernière dépendra du statut social de chacune : la pauvre et l'artisan porteront du lin, la noble pourra porter parfois de la soie. Ce vêtement, quoiqu'il en soit, est toujours de couleur naturellement blanche (avec des variétés de teintes naturelles, évidemment, pas du blanc nucléaire). Une chose est à noter : la femme ne porte pas de braies !!! La chemise est donc son seul linge de corps. En guise de soutien gorge, elle peuvent utiliser ce qui est nommé "bandeau". C'est une bande de tissu de largeur et longueur variable qui servira à maintenir la poitrine en place en la comprimant dans ce bandeau qui est tourné plusieurs fois autour du corps. Et en cas de situation désagréable, ce qui leur arrive en théorie au moins une fois chaque mois, elles utilisent un linge noué autours des hanches un peu en guise de "couches"... pas besoin de faire un dessin, je crois.
Chausses
Les chausses, au début du XIVe siècle, sont identiques à celles que l'on trouvait à la fin du XIIIe siècle : il s'agit du vêtement que l'on porte sur les jambes. On parle d'une paire de chausses, puisque deux pièces sont nécessaires : un pour chaque jambe ! Elles sont taillées de façon à couvrir entièrement le bas de la jambe du bout du pied jusqu'au bas de la cuisse (des bas, quoi !). Elles s'attachent par une jarretière de tissu ou de cuir qui sera tournée autour du plis du genou. Plusieurs techniques existent nénamoins quant à la savante utilisation de diverses positions qui évitent ainsi de couper la circulation sanguine dans la jambes. Le plus souvent, ces pièces seront de laine (tissu de laine) blanche, rouge ou bleue ... bien qu'aucune règle ne soit en vigueur sur la couleur de ces dernières, ce sont les plus représentatives.
Cotte (ou encore Bliaud, mais ce terme devient rare au XIVe siècle)
La cotte est le vêtement de dessus basique. On la porte directement sur la chemise. Longue, quel que soit le statut social du porteur. En laine ou en lin, pour le commun, elle pourra être de tissus précieux pour la noble ou la riche bourgeoisie. Colorées, décorées de broderies, tout est question de statut social à nouveau...
Un exemple (oubliez la coiffe) :
Coiffe :
Un exemple vaut mieux qu'une explication ... voyez plus haut.
Très souvent en lin ou en soie selon le statut ... pour se couvrir.
en revancghe, la femme du peuple aura tendance à privilégier le fichu de lin qu'elle enturbannera autour de la tête. Il sera même possible de porter un éventuel chapeau de paille par dessus.
Manteau ( ou Mantel) Rien de bien compliqué ... c'est une sorte de cape pour se couvrir. Selon le statut à nouveau, de laine, doublé de fourrures ou non ...
Je passerai la prochaine étape à discourrir sur le costume plus noble.
FEMME:
Chemise (ou Chainse, au choix, le vêtement est identique)
C'est le vêtement de dessous, le linge de corps, que toute femme porte, du commun au noble. Elle est toujours longue, et porte des manches longues également. Evidemment, la matière de cette dernière dépendra du statut social de chacune : la pauvre et l'artisan porteront du lin, la noble pourra porter parfois de la soie. Ce vêtement, quoiqu'il en soit, est toujours de couleur naturellement blanche (avec des variétés de teintes naturelles, évidemment, pas du blanc nucléaire). Une chose est à noter : la femme ne porte pas de braies !!! La chemise est donc son seul linge de corps. En guise de soutien gorge, elle peuvent utiliser ce qui est nommé "bandeau". C'est une bande de tissu de largeur et longueur variable qui servira à maintenir la poitrine en place en la comprimant dans ce bandeau qui est tourné plusieurs fois autour du corps. Et en cas de situation désagréable, ce qui leur arrive en théorie au moins une fois chaque mois, elles utilisent un linge noué autours des hanches un peu en guise de "couches"... pas besoin de faire un dessin, je crois.
Chausses
Les chausses, au début du XIVe siècle, sont identiques à celles que l'on trouvait à la fin du XIIIe siècle : il s'agit du vêtement que l'on porte sur les jambes. On parle d'une paire de chausses, puisque deux pièces sont nécessaires : un pour chaque jambe ! Elles sont taillées de façon à couvrir entièrement le bas de la jambe du bout du pied jusqu'au bas de la cuisse (des bas, quoi !). Elles s'attachent par une jarretière de tissu ou de cuir qui sera tournée autour du plis du genou. Plusieurs techniques existent nénamoins quant à la savante utilisation de diverses positions qui évitent ainsi de couper la circulation sanguine dans la jambes. Le plus souvent, ces pièces seront de laine (tissu de laine) blanche, rouge ou bleue ... bien qu'aucune règle ne soit en vigueur sur la couleur de ces dernières, ce sont les plus représentatives.
Cotte (ou encore Bliaud, mais ce terme devient rare au XIVe siècle)
La cotte est le vêtement de dessus basique. On la porte directement sur la chemise. Longue, quel que soit le statut social du porteur. En laine ou en lin, pour le commun, elle pourra être de tissus précieux pour la noble ou la riche bourgeoisie. Colorées, décorées de broderies, tout est question de statut social à nouveau...
Un exemple (oubliez la coiffe) :
Coiffe :
Un exemple vaut mieux qu'une explication ... voyez plus haut.
Très souvent en lin ou en soie selon le statut ... pour se couvrir.
en revancghe, la femme du peuple aura tendance à privilégier le fichu de lin qu'elle enturbannera autour de la tête. Il sera même possible de porter un éventuel chapeau de paille par dessus.
Manteau ( ou Mantel) Rien de bien compliqué ... c'est une sorte de cape pour se couvrir. Selon le statut à nouveau, de laine, doublé de fourrures ou non ...
Je passerai la prochaine étape à discourrir sur le costume plus noble.
Re: HRP un peu d'histoire et de vocabulaire
Excellent travail, si on peut s'amuser tout en apprenant moi je dis c'est tout bénéf
Artus- Nombre de messages : 58
Duché/ville IG : Beauvais
Date d'inscription : 31/10/2007
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